Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX : « Aujourd’hui, le Sénégal fait partie des pays phares dans le développement des infrastructures »

En prélude à la deuxième édition du Sommet de Dakar sur le Financement des Infrastructures en Afrique qui va se dérouler du 2 au 3 février 2023 à Dakar, l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), a été face à la presse. Ainsi le directeur général de l’APIX, M. Abdoulaye Baldé souligne que notre pays fait partie des pays phares dans le développement des infrastructures.

M. Abdoulaye Baldé a tenu à saluer cette initiative africaine à travers le NEPAD et également la Banque africaine de développement, d’organiser ce forum très important en ce qui concerne le financement des infrastructures.
« A partir de 2012, il fallait développer l’interconnectivité de l’Afrique, construire des infrastructures, de Banque mondiale, les aéroports mais aussi dans les secteurs qui sont concernés par le programme de développement en Afrique qui s’appelle le PIDA. Dans ce programme, sont concernés les infrastructures dans le domaine des transports, dans le domaine de l’Energie, dans le domaine des télécommunications mais aussi dans le domaine des routes », dira M. Baldé.

Il poursuit : « De ce point de vue, je pense que tant que ces secteurs ne seront pas développés, l’Afrique connaitra toujours un retard dans son développement. Et c’est important que la Sénégal ait conscience de cela. Et c’est à partir de 2020, nous avons assisté à un développement des infrastructures dans notre pays que ça soit des infrastructures routières, des aéroports mais aussi dans le domaine de l’Energie, dans le domaine de l’eau. Aujourd’hui, nous sommes partis des pays phares dans le développement des infrastructures mais ça ne doit pas suffire pour notre développement parce qu’il nous faut une interconnectivité des différents pays ».
Selon le Dg de l’Apix, C’est pour cela avec la CEDEAO, l’UEMOA, ils ont réalisé des infrastructures, dans le cadre des corridors avec la construction du pont sur la Gambie, la construction en cours d’un pont sur Rosso et des ouvrages qui sont prévus dans le cadre africain mais aussi des voies ferroviaires du Sénégal, le Mali, le Niger et le Soudan.
« Nous ne pouvons pas développer le continent sans infrastructures, sans infrastructures, nous ne pouvons pas échanger, sans infrastructures, nous ne pouvons pas développer notre agriculture, nous ne pouvons pas attirer des investisseurs », conclut-il.

« Chefs d’État et gouvernements, représentants institutionnels de haut niveau, investisseurs privés et partenaires de développement se réuniront à Dakar pour mobiliser les financements nécessaires à l’accélération du développement des infrastructures sur le continent africain. A la clef, la mobilisation du secteur privé autour de 20 projets d’infrastructures de classe mondiale, définis comme prioritaires pour dynamiser le développement socio-économique et les échanges continentaux », précise-t-on dans le document de presse.

D’après le document de presse, après le premier Sommet de Dakar sur le Financement tenu en 2014, cette deuxième édition illustrera le changement de paradigme en cours dans le financement et développement des infrastructures en Afrique. Et avec le renforcement du concept de corridor intra-africain intégré, l’AUDA-NEPAD encourage une approche multisectorielle du développement des infrastructures avec un accent fort sur l’intégration régionale des territoires tout en durcissant ses exigences en matière de faisabilité et bancabilité.
« Bien que les nombreux partenaires de l’évènement soient déjà pleinement mobilisés, il est clé d’engager de manière substantielle le secteur privé, qui est structurellement moins mobilisé sur les projets de développement d’infrastructures en Afrique que dans d’autres régions du monde. » Nardos Bekele-Thomas, Directrice générale de l’AUDA-NEPAD.
« A l’issu du Sommet, les engagements financiers pris durant les deux jours de l’évènement, qu’ils soient publics, privés ou mixtes, seront présentés lors d’une déclaration officielle soulignant l’engagement de long-terme des différents acteurs pour soutenir le développement des infrastructures en Afrique et les hisser à un niveau de classe mondiale, au service de la souveraineté du continent », renseigne le document.
A propos de l’AUDA-NEPAD
« Créée en 2001 et intégrée à l’Union africaine en 2018, l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) est l’organe de mise en œuvre de la stratégie de développement de l’Agenda 2063 de l’UA. La mission de l’AUDA-NEPAD est de coordonner et exécuter les projets infrastructurels régionaux et continentaux prioritaires pour promouvoir l’intégration régionale. Par ailleurs, le mandat de l’AUDA-NEPAD confère à l’organisation un rôle plus large en termes de fourniture et d’assistance technique aux États membres de l’UA dans la poursuite de leurs priorités nationales de développement », précise-t-on dans le document.

Saër DIAL

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