Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal Authentique (SELS/A) tire la sonnette d’alarme face aux chiffres alarmants publiés par le GEEP dans son rapport 2024. Avec 1202 cas de grossesses précoces recensés dans 1332 établissements publics, le phénomène met en lumière des failles profondes dans le système éducatif et social. Face aux 1202 cas de grossesses précoces recensés en 2024 dans les écoles publiques, le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal Authentique (SELS/A) appelle à une mobilisation collective pour enrayer ce fléau.
Des solutions concrètes proposées
Pour répondre à cette crise, le SELS/A propose plusieurs mesures :
- Éducation à la santé reproductive : Intégrer un enseignement adapté dès le cycle moyen, avec l’implication des enseignants, des ONG et des leaders communautaires.
- Centres de conseil et d’écoute : Installer des espaces dédiés dans les écoles pour offrir un soutien psychologique et social aux élèves.
- Autonomisation des jeunes filles : Faciliter l’accès aux bourses scolaires et lutter contre les mariages précoces.
- Sanctions juridiques : Poursuivre en justice tout adulte responsable d’une grossesse impliquant une mineure scolarisée.
Un appel à la responsabilité collective
Le SELS/A insiste sur la nécessité d’un effort commun pour prévenir ce problème : enseignants, parents, collectivités et partenaires sociaux doivent travailler ensemble. Les longues distances entre domicile et école, les failles dans le système de protection et l’absence de sensibilisation doivent être traitées en priorité.
Une lutte pour un avenir prometteur
Le syndicat rappelle son engagement pour un système éducatif inclusif et équitable, où les jeunes filles peuvent poursuivre leurs études en toute sérénité. Pour un Sénégal où l’éducation est une chance pour tous, le SELS/A appelle à la mobilisation de tous les acteurs.