Solutions aux défis sécuritaires de la sous-région africaine : l’assemblée parlementaire de la Francophonie réfléchit sur les voies et moyens

Les défis sécuritaires de la sous-région sont mondialement reconnus, avec ses multiples tentatives de lutter le phénomène. L’assemblée parlementaire de la Francophonie (APF),  en conclave à Dakar depuis  hier, réfléchit sur les voies et moyens possibles pour apporter des solutions à ce fléau

C’est ainsi qu’elle a tenu sa réunion du bureau, sous la direction de leur président, Amadou Soumahoro.  A son ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niass, est revenu sur « les multiples convulsions politiques qui agitent certains des pays membres, dans un contexte plein de défis en particulier dans cette région ouest-africaine ».

Selon lui, sur le plan sécuritaire, « la région de Sahel fait encore face à de nombreux défis que posent les actes terroristes récurrents qui portent gravement atteinte à la Paix et à la sécurité dans une large partie de l’Afrique de l’Ouest».

C’est pourquoi, selon lui, les attaques massives et meurtres dont été victimes de nombreux civils et militaires  dans la région ces derniers mois leur interpellent sur la gravité du fléau du terrorisme et exigent de leur part une plus grande mobilisation et une ferme détermination à faire face.

Pour  Amadou Soumahoro, le président de l’assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), la tenue de cette rencontre à Dakar est importante puisqu’elle doit permettre d’apporter des stratégies politiques collectives, de réactiver les forces, les valeurs qui unissent les Etats membres et  de définir les objectifs à atteindre ainsi que de dessiner les perspectives innovantes à apporter à la francophonie.

En ce sens, selon lui, il faut apporter « les conditions nécessaires à l’épanouissement et l’émancipation de la jeunesse avec quatre orientations qui découlent de notre cadre stratégique à savoir l’état civil, la conscience collective, l’éducation de qualité pour tous enfants et  la culture vecteur  d’épanouissement ».

Il a reconnu des défis auxquels font  face la communauté sur le plan sécuritaire. « Si nous ne réussissons pas à lutter contre le fait grandissant du terrorisme,  notre jeunesse risque de sévir de la dictature des groupes armés terroristes sans oublier le spectre de l’immigration clandestine. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, il est nécessaire de conforter la souveraineté de nos Etats et renforcer par la  démocratie dans nos pays », a-t-il soutenu.

Pape Ismaïla CAMARA
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