Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale 2019 : la CEDEAO appuie les centres spécialisés de prise en charge des victimes

A l’instar du monde entier, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a célébré ce 23 mai 2019, la Journée Internationale pour l’élimination de la Fistule Obstétricale.

Communiqué : Au niveau de la région Afrique de l’Ouest, la Commission de la CEDEAO, à travers le Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG) a initié depuis 2010, un programme de soutien médical et financier aux femmes et aux filles souffrant de fistule obstétricales dans les Etats membres de la CEDEAO.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, le CCDG a pu appuyer l’opération et la réinsertion socio-économique d’environ mille cinq cent (1 500) femmes et filles souffrant de fistules obstétricales. Ces interventions ont permis de redonner aux femmes guéries une vie digne, productive et reproductive normale.

Pour marquer la célébration cette année de la 7ème édition de cette journée internationale, le CCDG a choisi d’appuyer la rénovation de la Maison d’Accueil et d’Appui à la Réinsertion des Femmes pour la prise en charge de la Fistule Obstétricale (MARFO) du Sénégal par la construction d’un nouvel espace de vie au niveau de ce centre de référence de prise en charge de la fistule obstétricale.

En partenariat avec le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants; et le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal, le CCDG procèdera également à la remise officielle de chèques aux femmes guéries de ce mal en vue de leur réinsertion économique, de même qu’un lot de kit de dignité composé de seaux, de bassines, de pagnes, de draps et autres produits de premières nécessité aux victimes en attentes d’être prise en charge.

La fistule obstétricale est une lésion grave et dangereuse susceptible de survenir lors d’un accouchement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec une fistule obstétricale non traitée en Asie et en Afrique subsaharienne et on compte 50 000 à 100 000 nouveaux cas de fistule obstétricale, chaque année à travers le monde. Et pourtant la fistule obstétricale peut être évitée en repoussant l’âge de la première grossesse, en mettant fin aux pratiques traditionnelles préjudiciables et en permettant aux femmes d’avoir accès en temps voulu à des soins obstétricaux.

Momar Diack SECK
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