AGRICULTURE : Les partenaires techniques et financiers saluent les performances du Sénégal

Après la publication du rapport prévisionnel des productions agricoles de la campagne 2018-2019, auquel des records ont été encore battus, le gouvernement du Sénégal a reçu hier les satisfécits des partenaires techniques et financiers (Ptf). Ces derniers ont salué les performances enregistrées dans la production céréalière, tout en l’encourageant à poursuivre ses efforts.

Tout bon travail mérite un encouragement et le ministère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural l’a bien compris à ses dépends. Hier lors de la validation politique de la lettre de politique sectorielle de développement de l’agriculture, Il a reçu les encouragements des partenaires techniques et financiers (Ptf) qui ont salué les performances du Sénégal enregistrées ces dernières années dans la production céréalière notamment le mil, l’arachide et la filière horticole. « La médaille d’or de l’académie d’agriculture de la France décernée à Macky Sall, président de la République, et les records enregistrés dans la campagne agricole 2018-2019, en sont une parfaite illustration », a déclaré Lena Savelli, représentante Résidente du Programme alimentaire mondial au Sénégal (Pam).

Selon elle, depuis 2000 le Sénégal a entrepris d’importantes réformes pour maintenir la stabilité macroéconomique et financière, accélérer la croissance, réduire la pauvreté, améliorer la sécurité alimentaire en vue de répondre plus efficacement aux préoccupations de toutes les communautés sénégalaises, avec le PRACAS qui constitue la feuille de route pour les cinq prochaines années pour le département en charge de l’agriculture. Cette dernière a fait part également, que les partenaires qu’elle représente à cette rencontre, réitèrent sans nul doute leur engagement au ministère de l’Agriculture à poursuivre cette démarche avec tous les acteurs pour un partenariat efficace et efficient au bénéfice de toutes les couches sénégalaises. Toutefois, ils encouragent encore le gouvernement à poursuivre ses efforts de mise en œuvre de l’émergence notamment l’amélioration de l’environnement des affaires permettant d’asseoir l’investissement privé gage d’une croissance soutenue, inclusive et efficiente.

« Nous marquons notre disponibilité et renouvelons notre volonté d’accompagner le département dans ce processus afin de renforcer la part des politiques agricoles, la sécurité alimentaire et la nutrition en lien avec le Plan Sénégal émergent (Pse) pour la protection sociale, pour l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, les changements climatiques et la migration », a soulevé la représentante, Résident du Pam au Sénégal. Et d’ajouter : « Cette option permettra d’apporter une contribution significative des Ptf dans la mise en œuvre des orientations des programmes et des progrès destinés dans la lettre de politique sectorielle du ministère de l’Agriculture ». Enfin, les partenaires ont décidé aussi de toujours accompagner l’État du Sénégal dans la mise en œuvre des divers projets et programmes dans les secteurs agricoles et du développement durable. « Ce partenariat est sans nul doute important pour les populations sénégalaises afin de pérenniser les records de production », a-t-elle conclu.

Des convictions et des préoccupations

Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Équipement Rural, prenant parole à cette cérémonie qu’il a présidée à la Sphère ministérielle de Diamniadio, a décliné des convictions fortes et des préoccupations fortes pour maintenir l’agriculture au sommet. « Il nous faut sept convictions fortes et sept préoccupations fortes pour maintenir l’agriculture a un niveau le plus élevé », a-t-il dit. Pour les sept convictions, il s’agit de rationnaliser les perfections, de faire de l’agriculture une affaire de tous qui doit s’atteler à la science, une agriculture de progrès avec une dynamique de résultats. Mais aussi, il s’agit d’une agriculture intelligente, avec l’utilisation de la technologie pour avoir une capacité d’adaptation, des ressources illimitées et enfin une agriculture forte avec l’utilisation cognitive de femmes et de jeunes pour l’exploitation afin de booster la production.

Pour les préoccupations, M. Seck de préciser : « il faut, dans le cadre d’une agriculture nouvelle, avoir des exploitations familiales fortes, une forte implication du secteur privé, la maitrise de l’eau qui permet de mieux faire face au changement climatique, un rapprochement de la recherche et du conseil agricole urbain avec une incorporation d’innovations technologiques afin de doper la productivité et d’amener la qualité, tout en revisitant toutes les politiques en matière de subvention pour assurer une adaptation nouvelle ». Il s’agit également, dira-t-il, de renforcer les organisations professionnelles pour redynamiser l’agriculture et la préservation de notre culture. « Si nous voulons avoir une croissance à deux chiffres il faut que nous ayons des mécanismes forts pour booster l’agriculture », a-t-il réitéré.

Saër DIAL

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