Rififi à l’Alliance des forces de progrès (AFP). Des membres ont émis leur souhait de voir leur parti quitter la coalition Benno Bok Yakar et se choisir un candidat pour la prochaine élection présidentielle.

Les jeunes de Rewmi, parti que dirige Idrissa Seck qui avaient manifesté leur volonté d’avoir un candidat dans leur formation politique pour briguer le pouvoir, font des émules. Après leur récente sortie pour annoncer les couleurs, des partisans de Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale leur ont emboîté le pas et dansent sur le même tempo.

Hier, une partie des militants progressistes a exprimé le souhait de rompre avec ladite coalition présidentielle pour les prochaines échéances électorales. Il s’agit d’un groupe de réflexion de l’AFP qui estime que leur formation politique doit impérativement présenter un candidat en 2024. Un souhait que Cheikh Ndiaye un des responsables à la Sicap-Liberté cautionne et trouve légitime. «Nous sommes embarqués sur une voie qui est sans issue, aujourd’hui, pour l’AFP. Depuis 2014, l’AFP s’était engagée à accompagner, pour un second mandat, le président Macky Sall. A l’issue de cela, il y avait un consensus autour d’une candidature de l’AFP en 2024 et une déclaration de notre Secrétaire général et de son directeur de cabinet. Nous sommes, quasiment, en 2024, l’AFP ne s’est pas prononcée», a déclaré M. Ndiaye sur les ondes de la Rfm.

Dans son développement, celui-ci a évoqué une sorte d’omerta sur les questions essentielles de l’heure qui interpellent l’AFP. «Personne ne veut en parler. D’ailleurs, rien que les renouvellements ont été repoussés d’année en année, depuis 2011. A moins d’un an des élections présidentielles, il n’y a pas de renouvellement. Donc, une forte chance que nous n’ayons pas de candidat. Au-delà de ce mandat qui prend fin en 2024, si l’AFP est sans candidat, ça voudra dire que l’AFP a fusionné. C’est une fusion qui ne dit pas son nom. Et nous ne sommes pas prêts à fusionner avec l’Alliance pour la République (APR)», a-t-il déclaré

A l’en croire, «l’AFP reste l’AFP et aura son candidat, c’est pourquoi ce groupe de réflexion d’ailleurs. J’en profite pour vous le dire, ce groupe de réflexion a fait une synthèse qu’il a remis au camarade Secrétaire général (Mous­tapha Niasse) afin qu’il tienne compte de la préoccupation des militants».

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