Situation à L’AIBD : La tutelle conteste la baisse du trafic et parle plutôt de performance

Vox Populi- Une baisse du trafic à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD)… Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports, refuse de l’entendre. A l’en croire, «il n’y a pas de baisse du trafic telle que les gens le disent. Non ! A l’AIBD, si on annonce une baisse du trafic du fait du mois de Ramadan, ça c’est dans les voyages. C’est connu. Mais l’AIBD a quand même eu des performances. Aujourd’hui, nous sommes à 3 000 voyageurs atteints de plafond au niveau de l’AIBD. Ce qui ap­pelle même, à nous autres, au devoir de son extension», fait-il savoir.

«Donc, qu’on ne parle pas de baisse du trafic, ce n’est pas le sujet. Il y a un problème de performance du fait d’une mauvaise gestion. C’est aussi simple que ça. C’est cette gestion gabé­gique. C’est, à l’en croire, la cause principale pour ne pas dire quasi exclusive.

«Tout le temps, le Sénégal s’est voulu être le hub aérien de toute la sous-région. Sauf que l’erreur qui a été faite, à notre avis, une erreur d’ordre stratégique, c’est de prendre l’aéroport comme étant la locomotive du hub. Dans tous les schémas qui ont réussi, c’est le pavillon national, c’est-à-dire la compagnie Air Sénégal, qui devait en assurer la fonction là. C’est pourquoi aujourd’hui, nous nous sommes réorientés suite aux instructions du chef de l’État à la demande du Premier ministre d’avoir à proposer un plan qui est soumis à son appréciation, qui prend globalement et l’AIBD et la compagnie nationale».

Concernant l’aéroport de Ziguinchor, il a indiqué que l’Etat­ travaille fortement à le relancer. «Nous espérons le faire avant la fin de l’année parce que les travaux ont bien avancé. Et il y a certes quelques avoirs à régler à l’entreprise, notamment 9 à 12 milliards, pour pouvoir procéder à son inauguration. Mais également, les aéroports qui sont en cours, qui nous ont permis au Sénégal, nous, d’avoir la bonne note, 80%. Aujourd’hui, il n’y a que la Côte d’Ivoire qui est devant nous».

Oumou Khaïry NDIAYE
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