Après avoir reçu, jeudi 21 septembre, «pour la septième fois consécutive une interdiction à manifester suivant les mêmes motifs : ‘risque de perturbation de l’ordre public et entrave à la libre circulation des personnes et des biens’», le F24 est dans tous ses états et dénonce des « interdictions de la honte» qui «constituent une des faces hideuses d’un Etat de non droit où la confiscation des libertés est érigée en règle et la répression aveugle en piler de la gouvernance».
Selon Vox pop qui relaie l’info, c’est raison pour laquelle Mamadou Mbodj & Cie condamnent «la posture de l’administration territoriale qui obéit davantage à l’exécutif dictatorial plutôt qu’à la loi garantissant le respect des droits des citoyens». Sur un autre registre, le F24 a fustigé «les agressions perpétrées» contre les caravanes de Mimi, Bougane et Gackou».
Ce qui, à leurs yeux, confirment le parti pris de l’exécutif à baliser le terrain aux partisans du Président Sall. Les responsables du F24 invitent les citoyens à «ouvrir les yeux et à faire le choix qui engage l’avenir de la nation entière».
«La confiscation des libertés, la répression aveugle des voix dissonantes, la manipulation fondée sur des contrevérités assénées à longueur d’ondes et d’écrans sont les moyens pour maintenir un pouvoir qui a voulu en vain, nous imposer un troisième mandat sous la forme d’un deuxième quinquennat », fait savoir F24 qui alerte sur la volonté du régime « dictatorial » qui « embastille injustement des milliers de citoyens, cherche à éliminer de potentiels vainqueurs des élections par une sélection inique et à organiser une élection présidentielle non inclusive, non transparente et non apaisée en 2024 ».