Selon le constat du FMI, une cascade de chocs externes et nationaux – y compris la pandémie de COVID-19, la hausse des prix mondiaux des matières premières et le ralentissement économique mondial lié à l’invasion russe de l’Ukraine, les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
A cela s’ajoutent l’appréciation du dollar américain, les pressions sur les dépenses intérieures et les resserrements mondiaux et régionaux conditions de financement – ont freiné l’activité économique en 2022, creusé les déficits extérieur et budgétaire, augmenté les niveaux d’endettement et érodé les réserves internationales régionales.
L’environnement extérieur difficile, ainsi que les retards probables dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, continueront de peser sur l’activité économique en 2023.
Selon toujours le FMI, à moyen terme, les perspectives économiques restent favorables, avec une augmentation temporaire de la production de pétrole et de gaz, mais des réformes ambitieuses sont nécessaires pour réduire les déséquilibres macroéconomiques, mettre la dette sur une trajectoire descendante, et rendre la croissance plus inclusive.
L’impact du changement climatique au Sénégal devrait être sévère et les réformes visant à s’adapter au changement climatique tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre figurent parmi les priorités des autorités sénégalaises.