Après plusieurs jours de garde à vue et de retours de parquet, Samuel Sarr, Directeur général et actionnaire de la société West African Energy (WAE), a été placé sous mandat de dépôt. Le collectif d’avocats assurant sa défense a réagi à cette décision en publiant un communiqué de presse, dénonçant ce qu’ils qualifient de manœuvres politiques visant à l’écarter de la gestion de l’entreprise.
Une accusation contestée
Samuel Sarr est poursuivi pour abus de biens sociaux, une accusation que ses avocats qualifient de dénuée de fondement. « Au cours de l’enquête, M. Sarr a présenté un dossier composé de 39 pièces démontrant une gestion saine et rigoureuse de West African Energy », soulignent-ils dans le communiqué. Ces éléments, selon eux, prouvent l’absence de détournement ou de malversation.
Des motivations politiques évoquées
Le collectif d’avocats, composé de Me Baboucar Cissé, Me Cheikh Ahmadou Ndiaye et Me Dionewar Soumaré, va plus loin en affirmant que l’emprisonnement de leur client repose sur des motifs politiques. « L’objectif visé était de l’écarter de la gestion de WAE, en exécution d’une commande politique », déclarent-ils. Cette arrestation coïnciderait avec la mise en place imminente d’une nouvelle direction générale à la tête de la société.
Un appel à l’opinion nationale et internationale
Les avocats de Samuel Sarr appellent l’opinion nationale et internationale à prendre conscience de ce qu’ils considèrent comme une injustice. Ils soutiennent que les accusations portées contre leur client n’ont aucune base juridique solide et dénoncent une instrumentalisation politique de la justice.
En conclusion, le collectif d’avocats assure qu’il continuera à défendre les intérêts de leur client pour faire éclater la vérité sur cette affaire qu’ils qualifient de « procès politique déguisé ».