RTS : Quand un DG à la retraite échoue à «créer» son Syndicat !

C’est ce qui veut dire « le ridicule ne tue pas ». Un Directeur Général, à la retraite depuis 4ans, qui a échoué lamentablement dans la gestion de la RTS, qui s’accroche à son poste poussant son outrecuidance jusqu’à recruter des nervis, instrumentaliser des travailleurs et transporter des agents de la RTS dans toutes les régions du Sénégal pour venir l’aider à « déboulonner » le Bureau sortant du Synpics-Section-RTS qui l’empêche de dormir.

 

Il faut être Racine Talla pour oser utiliser toutes sortes d’armes non conventionnelles pour arriver à ses fins. Mais le bureau du Syndicat sortant y a cru et ne s’est pas laissé faire. Les camarades de Moustapha Cissé ont fait mordre la poussière à Racine Talla, ses directeurs, ses chefs de départements. L’argent financé indument pour la campagne et ses trois candidats téléguidés et manipulés n’ont pas empêché la débâcle. Battu à plate couture !Ainsi l’honneur des agents de la RTS est resté sauf et leur dignité intacte.

 

Tout est parti ces derniers mois de deux points d’achoppement qui ont bloqué les négociations entre l’Intersyndicales SYNPICS-CNTS et la Direction Générale de la RTS. La clause de mobilité et les écarts sur les différentes catégories de salaires. Les négociations ont été rompues unilatéralement par la direction générale.

 

C’est alors le début d’un combat âpre pour mettre fin au règne d’un Syndicat dont le seul tort est d’avoir dit non et d’avoir la « malchance » d’être en fin de mandat dans un contexte de pandémie où il était impossible d’organiser une Assemblée Générale.

 

Une fin de mandat certes décriée au moment où la quasi-totalité des associations et amicales de la RTSsont dans une situation similaire de fin de mandat. Certains ironisent même en disant que « même le DG Racine Talla est à la retraite depuis 4 ans ». Alors,comment peut-il mener la guerre à un syndicat qui a reçu mandat de la quasi-totalité de ses membres de poursuivre les négociations avec la Direction Générale jusqu’à la satisfaction de ces points.

 

Au départ, le ticket perdant de Racine Talla

En voulant déboulonner injustement, les Syndicalistes, les menaçant de représailles, le directeur Général de la RTS est allé chercher ce qu’il y a de plus nauséabond à la RTS. Une instrumentalisation d’agents à tout faire dont ni la réputation encore moins le vécu n’honorent la RTS.

 

Des faire-valoir qui mangent à la paume de leur « bienfaiteur » allant même jusqu’à créer un groupe Whatsapp dénommé « Résidence Racine Talla». Beaucoup d’agents ont été enrôlés dans ce groupe de force sinon ils sont considérés comme les ennemis du DG. Le profil de ces agents peu orthodoxes avait soulevé l’ire dans les couloirs de la RTS. Un ivrogne connu de tous, un violeur récemment élargi de prison et condamné après avoir payé 2 millions de francs CFA, un mécanicien fumeur de chanvre indien, un chauffeur pris en flagrant délit de trafic d’ordonnances à l’IPM, qui a failli y perdre son emploi, un animateur maquereau qui n’hésite pas à proposer ses services pour le placement de filles faciles (d’ailleurs un enregistrement en live l’a échappé malencontreusement lors  de ses bons et loyaux services), un trafiquant de faux-billets.

 

Ce sont ces gens- là, de mœurs légères, qui avaient porté le combat du DG de la RTS pour réclamer la tenue d’une AG et semer le désordre dans l’entreprise. Lors de la dernière Assemblée Générale du mardi 23 mars 2021, ces énergumènes à la solde de Racine Talla ont été « félicité » pour avoir malheureusement « échoué » dans leur mission de sabotage de l’AG, le donneur d’ordre n’a pas hésité à les récompenser en espèces sonnantes et trébuchantes. Et pour confirmer aujourd’hui cela, faites un tour à la RTS, ils sont tous promus entre chef d’unité et chef de service pendant que d’autres agents plus méritants, expérimentés et diplômés sont recalés, frustrés.

 

Tout semble faire croire  que la seule condition pour avancer à la RTS c’est de mouiller le maillot pour le DG dans sa lutte contre les syndicats. Voilà les méthodes utilisées en complicité flagrante avec certains directeurs de la RTS qui n’hésitent pas à menacer certains responsables des régions de représailles si toutefois ils ne soutiennent pas son combat. Des pratiques à arrêter avant qu’ils ne soit trop tard.

 

 

Battre à « tout prix » le SYNPICS RTS

 

Le Synpics section RTS est finalement allé en Assemblée Générale de renouvellement le mercredi 09 juin 2021, mais c’est sans compter avec « une immixtion flagrante du DG Racine TALLA » qui a « lâché sa meute ». Tous les directeurs sont sommés de battre campagne pour barrer la route au Synpics. Immixtion allant jusqu’à intimider les agents, leur proposer des postes, les menacer d’affectation, retirer leurs privilèges. Pour preuve tous les membres du Syndicat sans exception ont reçu des décisions « mettant fin à leur fonction » depuis le 06 mai pour les uns, bien avant pour les autres pour une « supposée restructuration » alors que tout le monde sait que ce n’est que pour « intimider » les électeurs.

 

La situation à la RTS est triste. Triste parce qu’une épée de Damoclès plane au-dessus de la tête de la quasi-totalité des agents.  Soit, vous soutenez le combat de Racine Talla visant à tout faire pour que ce syndicat soit vaincu, soit vous ne soutenez pas on vous considère comme l’ennemi du directeur Général.

 

Le danger plane partout à la RTS, Les agents se regardent en chiens de faïence, deux camps se sont opposés le jour de l’élection. Celui des Pro-Racine et ceux qui dénoncent les méthodes dictatoriales de M.TALLA.

 

L’immixtion flagrante et éhontée de la Direction Générale

Et ce qui est plus cocasse dans cette Assemblée Générale, c’est la position ridicule et peu glorieuse des directeurs, Michel DIOUF de la radio, Daha Mamadou BA de la Télévision, Papa Mady DIOP Directeur de la RTS2 et Nafissatou DIOUF qui se sont illustrés de manière enfantine dans le vote en manifestant leur parti-pris comme s’ils avaient un couteau à la gorge en cas de défaite de leur DG. C’est de bonne guerre.

 

Ainsi, le Synpics organisateur du scrutin a fixé les règles du jeu pour pouvoir voter, à savoir :

  • Être membre du SYNPICS

 

  • Assurer un vote secretpour protéger les agents menacés de représailles

 

  • Pas de vote par procuration ou par correspondance

 

  • Des cartes d’électeurs mises à la disposition des agents pour le choix de leur candidat

 

 

Le Bureau Exécutif National(BEN) du SYNPICS a mandaté lors de ce vote quatre personnes pour surveiller le scrutin,Nassirou Ndiaye, Massaer Dia, Maguette Ndong et Mamadou Dieye

 

Michel Diouf, Procuration Man !

Toutes ces conditions pour assurer la transparence du vote n’ont pas satisfait le camp de Racine Talla. Et c’est à ce stade que l’un des directeurs pour ne pas le nommer, Michel Diouf était chargé de jouer les sales boulots en confectionnant lui-même « sa propre » fiche de procuration envoyée dans les régions intimant l’ordre aux agents de voter pour « la liste du directeur général ».

 

Ce qui a démontré son ignorance totale du déroulement d’une élection. Un comportement qui a failli fausser à priori le scrutin. Mais c’est sans compter avec la vigilance et la détermination de l’autre camp.

 

Puis que perdre cette élection de renouvellement du Bureau du Synpics est le seul combat de Racine Talla pour se maintenir à son poste, et pire, serait un affront, il n’a pas lésiné sur les moyens pour non seulement payer des ordres de missions hauteur de 30.000 frs à tout agent qui veut venir à Dakar voter pour la liste qui lui est favorable, mais aussi demander à ses directeurs « de veiller à ce que tous ceux qui viennent amènent des procurations des autres agents empêchés ».

 

Pour rappel, Michel Diouf Directeur de Radio Sénégal traine une triste réputation à la RTS. C’est lui qui avait pris une disponibilité, conduisant avec lui d’autres agents de la RTS, pour aller travailler à Première FM, la défunte radio de Madiambal Diagne. Il a fallu qu’on le force à choisir entre la RTS et cette radio pour qu’il revienne à la RTS. Et si celui-là veut se faire une nouvelle image sur le dos des agents par des complots contre le Syndicat pour plaire à son « bienfaiteur de DG », c’est peine perdue.

 

Les agents des régions à la rescousse

 

Ce qui est maladroit,c’est l’instrumentalisation de ces vaillants travailleurs de la RTS, manipulés, intimidés, et pire, induits en erreur car on leur a fait croire qu’il y a deux RTS. Une à Dakar et une autre des régions. Ce que le Syndicat a toujours combattu pour avoir sillonné pendant 8 ans le territoire national pour s’enquérir des conditions de vie et de travail des agents là où le DG a toujours eu des difficultés à s’y rendre faute de réalisations concrètes.

 

A l’arrivée, les agents de la RTS ont été impressionnés par la forte mobilisation de leurs collègues des régions, partie intégrante de la RTS venus de Thiès, Louga, Diourbel(Touba et Mbacké), Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda, Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Kédougou, Saint-Louis, Matam. Et chacune de ses délégations avait par devers elle une liste de procurations des agents qui n’ont pas pu faire le déplacement.

 

Après de houleuses discussions et des manifestations d’humeur,quelques dérapages, les parties sont finalement tombées d’accord sur les règles du jeu, un consensus finalement trouvé se basant sur la souveraineté de l’Assemblée.

 

 

Trois candidats contre un pour perdre

Les trois candidats de la direction Générale ont fini par se coaliser pour faire un report de voix au profit d’une seule candidate. Finalement le vote a eu lieu de manière transparente. Au dépouillement, Moustapha Cissé a finalement battu largement la candidate 178 voix contre 97 voix.

 

Alerte rouge à la RTS

Aujourd’hui la RTS est devenue un champ de bataille. La gendarmerie a du mal à assurer la sécurité face à des nervis positionnés attendant leur prochaine reconversion comme agents de la RTS. Ce fut le cas avec d’autres recrues. Des caméras de surveillance installées à coup de millionsqui n’ont pas pu enregistrer les cas de vols de matériels. Des Agents de la Sécurité de proximité(ASP) positionnés à la porte d’entrée à côté d’une gendarmerie en sous-nombre, renforcée exceptionnellement ou occasionnellement. Tout cela constitue un cocktail explosif de suspicion où l’agent de la RTS se sent plus que jamais en danger.

 

Voilà le sombre tableau que Racine Talla est entrain de peindre à la RTS, semant ainsi les germes de la division dans l’entreprise. Ce qui cache mal la nébuleuse qui entoure sa gestion dont les nombreux investissements consentis par le chef de l’État sont toujours entourés d’un flou total qui se révèlera tôt ou tard au grand jour. L’avenir de la RTS est entre les mains des agents qui ont fini d’écrire les plus belles pages de l’histoire du Syndicalisme responsable. Et le SYNPICS-RTS l’a encore une fois démontré avec des agents intègres pour le triomphe de la RTS.

 

 

De mauvais perdants

« Un lion blessé ne lâche pas sa proie ». Ne pouvant pas entacher la victoire éclatante du SYNPICS-RTS, et suite à la cuisante défaite subie, et l’affront quelle causerait à cette Direction Générale aux abois, des énergumènes brandissent la menace de créer un autre syndicat pour toujours montrer à leur DG qu’ils tiennent toujours le bon bout.

 

Non seulement une lettre est envoyée au BEN pour l’informer de la création de ce syndicat qui regrouperait quelques agents des régions « manipulés », mais aussi, deux directeurs, pour ne pas les nommer, Michel Diouf et Alioune Thiam l’ancien DRH défenestré et qui est revenu par la fenêtre.

 

Ce dernier veut étancher sa soif inextinguible de vengeance contre le Syndicat qui avait obtenu son départ. Ce sont ces deux qui sont derrière cette initiative qui n’a aucune chance de réussir. Autre fait sur lequel veut s’appuyer la Direction Générale, c’est une altercation qui a eu lors du vote où un membre du Syndicat, en l’occurrence Abasse SOW a été agressé par un agent. Et cette affaire risque de prendre d’autres proportions car selon nos sources, la décision de licenciement du syndicaliste est déjà rédigée et n’attend que la signature de Racine Talla. Mais le Syndicat ne se laissera pas faire.

 

A l’heure actuelle, le Directeur Général de la RTS doit ouvrir les yeux et se rendre compte qu’il est entouré que par des perdants mus par les intérêts crypto-personnels et non ceux des agents qui aspirent à un mieux-être avec la signature de leur nouvel accord d’entreprise.

 

Un syndicat affilié nulle part créé à Kaolack

Pour avoir essuyé une cuisante défaite face au Synpics, le Directeur Général de la RTS est aujourd’hui derrière un projet de création d’un nouveau syndicat dénommé SYNPAP(Syndicat des Professionnel de l’Audiovisuel Public). Kaolack a été choisi pour mettre sur pied ce syndicat qualifié de « Mouvement de soutien à Racine Talla ». D’après les agents basés à Kaolack et qui ont refusé d’y adhérer, ce syndicat serait affilié à l’UNSAS de MadembaSock.

 

Après investigation, les responsables de ce syndicat basé à Dakar ont désapprouvé l’attitude d’un des leurs qui a été manipulé pour assister à ce « coup d’Etat syndical ». Mieux ce responsable du Secrétariat de l’UNSAS a rappelé à l’ordre ce camarade présent à la création de ce syndicat de la RTS qui cherche désespérément légitimité auprès des agents. La seule légitimité qu’a ce syndicat est celle du directeur Général Racine Talla qui en a fait une question d’honneur pour laver l’affront du 09 juin 2021.

 

« Ma Main ne tremble pas » dixit Racine TALLA

Des têtes tombent à tout va à la RTS. A radio Sénégal nombreux sont les responsables qui ont été démis de leur fonction n’ont pas parce qu’ils n’ont pas fait leur travail correctement, mais tout simplement parce qu’ils refusent de signer une fiche d’adhésion au « nouveau syndicat » pro Racine que les agents qualifient de « Mouvement de soutien à Racine Talla ».

 

Tous les chefs de stations récemment promus chef de département à Saint Louis, Kaffrine, Kédougou, Fatick, Dakar, etc sont tombés sous le sabre de Racine. Et le DG de la RTS avait averti son Directeur de la Radio, le journaliste Michel Diouf en ces termes « ma main ne tremblera pas » quand il s’agit de les démettre. Nombreux sont les chefs de stations qui ont préféré garder leur dignité et de faire face à ce « nouveau dictateur » du triangle sud.

Pape Ismaïla CAMARA
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