« Nous sensibilisons aujourd’hui en changeant un peu de paradigmes parce que nous nous sommes rendus compte qu’il y a un relâchement absolu au niveau de toute la ville de Dakar et  subséquemment, il y a une grande accélération des cas », a expliqué M. Seck, président de la Croix Rouge de Hann.

De son point de vue, le taux de mortalité de la maladie chez les moins de 30 ans est nul. En revanche, tel n’est pas le cas chez les veilles personnes. « Elles sont en train de partir en masse. Donc, nous avons pensé qu’il était important de changer un peu de discours et de promouvoir une certaine solidarité avec les ainés. Nous disons aux jeunes qu’ils sont invulnérables mais leurs parents ne le sont pas. Les gens connaissent les gestes barrières mais ne l’appliquent pas », regrette-t-il.

200 volontaires de la Croix rouge étaient mobilisés à Hann Maristes, durant le week-end, pour sensibiliser les populations sur la maladie du coronavirus qui a fini d’étendre ses tentacules au Sénégal.

Par ailleurs, M Seck avertit que la fête de la Tabaski peut favoriser la propagation de la maladie dans le pays. « Dans une période où on nous parle de distanciation sociale, nous sommes en train de vivre une fête qui est en train de faire éclater toutes les recommandations en matière de distanciation sociale. Nous constatons tous que les cas de décès augmentent, les cas positifs augmentent et paradoxalement, il y a un relâchement inexplicable. On ne peut pas continuer à regarder les gens mourir. Si nous respectons les gestes barrières, la maladie recule », indique-t-il.

Avec Sud Quotidien