Rien ne sera plus comme avant [Président !] Par. Ibrahima Khalil Mendy

Il est temps de dire merci à votre peuple, et d’aller de l’avant, pour le servir. Il est également temps, de dire au revoir, à votre Parti qui vous aura tout donné. Mais, c’est tout un peuple [dans sa diversité absolue], qui vous aura élu : une majorité, une minorité et des abstentionnistes

Que le Sénégal demeure un lourd fardeau donc, à traduire par : un peuple, un but dans une même foi ! Et que, pour les cinq (5) années de votre magistère et de votre administration, il sera question d’addition et non de soustraction. Il s’agira de se doter d’une grande faculté de discernement, d’analyse profonde, de grande écoute, de méthode, de patience et de recherche dans la constance.

Qu’il s’agit de vous et de vous seulement [de prime abord] puis, de votre proche entourage, qu’il faudra choisir [méticuleusement] et enfin, d’un peuple qui attend [impatiemment] vos premiers pas. Que tous les égards vous seront dus, en phase et en rapport avec la Constitution, pour des résultats probants.

Que ladite Constitution, doit faire l’objet de respect scrupuleux et de dévotion entière. Puisque, la décision judiciaire qui sera rendue conformément au droit, dans une République organisée, va devoir déclarer votre légitimité.

Une légitimité qui devra prendre en compte, l’avis de tout un monde dans la pluralité [vos adversaires politiques qui ne sauraient être des ennemis], vos ennemis [insérés dans votre propre camp comme en dehors], vos dévoués [certains, façonnés dans la jalousie et le fanatisme]… ne croyant et n’attendant [désormais], qu’en leurs faveurs pour des lendemains, en termes de contrepartie [le chantage], après votre brillante élection. Ainsi, il vous appartiendra [dès lors], de distinguer le vrai du faux.

Que ces gens-là et ce monde-là [des fervents et fins politiques], ont plus d’une flèche à leur arc. Ils sont rusés et bien malingres, pour faire transparaître leur jeu, dans la magnanimité… au profit de leur propre intérêt : dans la triche. Ils étaient combien, sous le règne de Léopold S. Senghor [premier président de la République du Sénégal]. Combien durant les mandats d’Abdou Diouf, d’Abdoulaye Wade… comme du tout récent sortant, Macky Sall que bientôt, vous allez devoir remplacer. Il ne s’agit guère, de verser dans la compassion, dans l’attendrissement et dans la faiblesse.

Il s’agit pour cela, de bien ouvrir les yeux et de prendre en charge [quel que soit son âge], les préoccupations de tout un peuple voire, de chasser les idées noires. Qu’à la pêche comme à la guerre, il faudra prendre en compte : toute la diversité du peuple d’ici et d’ailleurs… pour éviter les pièges, et de se faire traiter de tous les noms d’oiseau ; parce qu’un mandat est vite fini et il faudra penser à le rendre, en toute démocratique.

Sous cet angle, il y a bien lieu, de considérer les règles de bon usage en République [consubstantiellement]. Il s’agit de tout un ensemble des lois fondamentales qui auront [tout le temps et pendant déjà, plusieurs décennies], établissant la forme d’un gouvernement qui règle les rapports entre les gouvernants et les gouvernés, aux fins de déterminer l’organisation des pouvoirs publics et privés. Et en cela, il vous appartiendra d’en contrôler les actes, après une délégation d’une partie de vos pouvoirs.

Autrement dit, je ne fais pas partie de ceux qui [directement], vous ont élus à la tête de l’Etat nation. Et ce n’est guère, une raison de vous considérer comme un ennemi. Vous devenez donc, le Président ! Tous les sénégalais doivent, comme un seul homme, être à vos côtés ; puisqu’il est fini le temps de la campagne électorale [éternelle]. Et qu’il y a bien lieu de vous accompagner dans la réalité, en vous appuyant, afin que vous puissiez réussir dans votre haute mission. Il s’agit [ce faisant], principalement et chaque matin dans nos prières, de souhaiter que le Sénégal soit en harmonie et une tranquillité.

Parce qu’à chaque instant de bonheur partagé, notre cher bateau s’évitera de sombrer… et aura le devoir de préparer le prochain postulant, en tout respect de notre Constitution. C’est de cela dont il s’agit, pour aller [vite et résolument] au Travail dans l’unité, l’ouverture aux investisseurs et le partage équitable de nos richesses.

Sous ce regard, vous aurez l’obligation de continuer à bâtir et à unifier tout un peuple, puisqu’un jour vous partirez. Et que demain, c’est [déjà] aujourd’hui. Alors, le bonheur peut-il s’arrêter en ces moments de ferveur ? Socialement, si vous n’êtes pas un Amour, pour impulser le vivre-ensemble avec le peuple, il vous sera alors, impossible de vous faire aimer. Bienveillamment et indulgemment, nous demeurerons derrière vous, mais en toute proximité, aux yeux de la loi fondamentale, pour guider vos pas, en vous souhaitant une absolue réussite. Puisque la vôtre, demeurera la nôtre. Et qu’en ce sens, nous n’aurons pas besoin de strapontins.

Bienvenue Excellence… Président Diomaye Faye !

Ibrahima Khalil Mendy

Sg des permanents de la Cnts

 

Saphiétou Mbengue
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