Retour de Wade au bercail : L’ultime combat pour le rachat !

Il s’était éloigné du pays, le temps que les meurtrissures occasionnées par son régime, se cicatrisent.

Cinq ans  après les événements douloureux qui ont  marqué son départ de  la magistrature suprême, il peut aisément,  aujourd’hui,  arpenter la pente du retour.

Il : c’est le président Wade. Celui-là  même qui a mis le Sénégal sur l’orbite de l’émergence  et qui entre temps, a raté de manière surprenante le coche, en voulant  s’accrocher au pouvoir.

Finalement, lui qui avait refusé  «  de marcher sur des cadavres » pour prendre le pouvoir pendant  les années 90, a réussi la malheureuse prouesse  de faire  culbuter notre frêle démocratie,  auréolée d’une réputation flatteuse, dans la boue,  avec des pertes en vies humaines.

Fort heureusement pour nous,  la frayeur n’était que de courte durée. Aujourd’hui son retour, pour une seconde fois, après le départ de son régime,  est sur toutes les lèvres. Et il est vu d’un mauvais œil par les  tenants du pouvoir.

Me Wade revient, certes, pour remettre en selle son parti, en vue des prochaines consultations législatives de juillet 2017, mais il ne manquera, certainement pas, de redorer son blason souillé par les événements du 23 juin 2011, à l’issue desquels, il allait hypothéquer son avenir à la tête du pays.

Ainsi, son retour au bercail qui semble certain,  peut être perçu comme son ultime combat,  pour, non seulement sauver son parti politique,  mais pour le  rachat  de ses «  péchés » commis à l’endroit du peuple sénégalais.

Heureusement pour lui,  un brin d’amour le lie encore avec son peuple, pour qui, il a, malgré tant de dérives commis,  beaucoup fait.

On retient de lui, le « grand architecte » de ce pays. Car,  c’est sous son magistère, que des œuvres monumentales, jamais vues sous nos cieux, sont sorties de terre.

Juste pour dire à ceux- là qui s’agitent du côté du pouvoir,  pour torpiller son retour annoncé, de se calmer. Qu’ils le veuillent ou non, Me Wade, en dépit de  tout ce qui s’est passé de vil sous son règne ,  a le droit de redescendre dans l’arène politique, pour sauver son œuvre politique et réparer ses erreurs du passé.

Jean Nzalé

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