Un geste de haute portée, qui méritait d’être universellement partagé avait été noyé par l’horreur. Le Pape François avait lavé et embrassé sans distinction aucune, les pieds de réfugiés musulmans, chrétiens et hindous dans un «geste de fraternité».
C’était en mars quand Il dénonçait les attaques terroristes de Bruxelles dans un «geste de guerre» au cours d’une semaine messe de Pâques avec les demandeurs d’asile dans un refuge en dehors de Rome.
Ce rite du Jeudi Saint rééditait le rituel du lavement des pieds que Jésus accomplit sur ses apôtres avant d’être crucifié, et est conçu comme un geste de service. Ce geste du Pontife qui méritait d’être largement partagé s’oppose au «geste de destruction » menée par les assaillants Bruxelles.
« Nous avons différentes cultures et religions, mais nous sommes frères et nous voulons vivre en paix », avait-il dit.
Plusieurs des migrants avaient pleuré quand François s’est agenouillé devant eux, a versé de l’eau bénite sur leurs pieds, les a essuyés et rendus propres et avant de les baiser.
Des réfugiés, hommes et femmes avaient participé à la cérémonie, y compris les catholiques du Nigeria, trois musulmans du Mali, de la Syrie et du Pakistan, et un homme hindou venu de l’Inde.
« Nous voulons vivre en paix, dans l’intégration. » Avait-il lancé comme message
Lactuacho.com avec the independent.co.uk