Malgré la mauvaise pluviométrie constatée cette année, le Dr. Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement a indiqué que les chiffres définitifs font état de 991. 427 tonnes d’arachides produites pour la campagne agricole 2016/2017.
Il répondait aux différentes interpellations des conseillers vendredi dernier à Dakar lors de son passage devant de la commission du Développement Rural pour une validation du projet sur « la commercialisation de l’arachide ».
«Nous sommes actuellement à 229 000 T exportées. Par conséquent , si nous faisons la moyenne des deux dernières années ,on constate que nous avons un volume de production qui est supérieur à 1 million de tonnes », a-t-il expliqué .
D’après le ministre, cette moyenne leur permet en termes de volume d’exportations de constater qu’ils sont à plus de 200.000 T, un niveau, dira-t-il « jamais égalé dans notre pays et on avait un objectif de 100.000 T ». Il est autorisé de dire avec force et conviction que la filière arachidière sénégalaise est loin d’être en déclin. Elle n’est pas en régression mais plutôt en renaissance.
« Nous étions à 175 F le kg en 2012, nous sommes à aujourd’hui à 210 F le kg, soit une progression de 20%. Il faut tout faire pour qu’il ait une bonne corrélation entre les prix et les revenus et cela passe par une commercialisation efficace », a-t-il soutenu .
Pour le président de la commission du développement rural, M. Ndane Diouf, l’arachide est un facteur de croissance économique pour le Sénégal, une raison qu’ils ont jugée nécessaire pour le passage du ministre de l’Agriculture afin de discuter de la commercialisation de l’arachide.
Autre fait, selon le ministre, actuellement, les prix aux producteurs tournent au tour de 230 à 300 F contre 210 qui est le prix officiel. Mais s’agissant le débat sur la qualité des semences distribuées, le ministre a attiré l’attention des conseillers : « On utilise au Sénégal 125 000T de semences.
Les 75.000 T constituent le circuit officiel et les 50.000 T constituent le marché parallèle ». Et de s’interroger : « Quand on parle de mauvaise qualité, il faut savoir de quelles semences parte-t-on ? ». Parlant toujours de semences, le ministre est catégorique : « avoir 100% de semences certifiées n’existe pas et celles écrémées ne disparaitront jamais ».
En effet, ce projet d’avis propose des recommandations en vue d’une bonne mise en œuvre de la prochaine campagne de commercialisation arachidière 2017/2018.