Procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang La Société civile rappelle à l’Etat son rôle de «garant de l’équilibre et de l’impartialité»

A 24 heures du procès en diffamation qui oppose le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang au leader du Pastef Ousmane Sonko, le Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce) a rappelé à l’Etat son rôle de «garant de l’équilibre» et «de l’impartialité» dans ce dossier judiciaire.   Le procureur général de Dakar (photo) donne raison à ceux qui appellent à dissoudre Pastef

D’emblée, le Collectif des organisations de la société civile (Cosce) a souligné l’importance d’avoir un état juste et une institution judiciaire impartiale. «Cette condition est essentielle au rétablissement de la confiance entre la justice et les justiciables mais aussi au maintien de l’état de droit, de la démocratie et du vivre ensemble entre les Sénégalais», a indiqué Alassane Seck.

Le président de la ligue sénégalaise des droits humains et porte-parole du jour du Cosce n’a pas manqué de déplorer, au nom de cette coalition de la société civile de déplorer «avec fermeté» le traitement que les forces de l’ordre ont fait subir à Ousmane Sonko le 16 mars, au deuxième renvoi de ce procès en diffamation qui tarde à s’ouvrir.

«Cette violence est d’autant incompréhensible et inacceptable que les forces de l’ordre n’avaient ni mandat d’emmener ni mandat d’arrêter», a fustigé Alassane Seck, lors d’une conférence de presse tenue. D’où l’appel de la Cosce, en direction des acteurs politiques de tous bords, pour un sens élevé de responsabilité pour préserver la démocratie, la paix et la cohésion sociale.

Dans ce sens, ces organisations de la Société civile, qui entendent lutter pour la préservation des acquis démocratiques, demandent aux acteurs de mettre un terme à toute tentative de restriction de l’espace civique et des libertés tout en dénonçant «cette tension politique persistante» qui sévit actuellement dans le pays.

A preuve, le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye et ses camarades ont relevé les troubles qui ont éclaté le 16 mars dernier dans plusieurs localités du pays et qui ont occasionné, selon la Cosce, deux morts et de nombreux blessés. Le Cosce n’a pas manqué, lors de son face-à-face avec la presse, de fustiger les appels à la violence d’où qu’ils viennent et a condamné les dégradations de biens d’autrui occasionnées par les récentes manifestations

Walf quotidien

Dieyna SENE
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