Mamadou Talla a annoncé, samedi, la reprise des rencontres de monitoring avec les enseignants. Il prenait part au 6e congrès du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) qui s’est tenu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Journée inscrite sous le thème de «le dialogue social dans un contexte de pandémie». Vox Populi
«Les rencontres pour le retour du monitoring signé avec les syndicats de l’enseignement vont démarrer puisque l’autorité en charge de cette question a été nommée», a annoncé le ministre de l’Education nationale qui explique qu’«au Sénégal, le dialogue social est un instrument de gestion des crises.
« Vos souhaits pour le retour des séances de monitoring avec les syndicats de l’enseignement, les rencontres vont démarrer. Et bientôt, je laisse la personne indiquée de dire qui est nommée, mais il y a une personne qui est désignée et incessamment nous allons reprendre les rencontres de monitoring».
Concernant le débat sur la vaccination des enseignants, il a tenu à préciser qu’«il n’y a pas de pass sanitaire au Sénégal. La vaccination est un acte volontaire et personnel. Les enseignants sont des gens responsables. Je sais qu’il y a beaucoup d’enseignants qui se sont vaccinés. Mais le Sénégal est encore à un taux faible. Mais la vaccination demeure un acte volontaire et personnel. Il y a des vaccins qui arrivent nous avons pensé à nous, je vous invite au sens de responsabilité, que ceux qui le souhaitent prennent toutes les mesures nécessaires pour se vacciner».
Auparavant, le Secrétaire général du Sels sortant a tenu à déplorer l’arrêt des rencontres avec les ministères sectoriels en charge de leurs dossiers en ce qui concerne la gestion de leur plan de carrière, l’indemnité de logement, entre autres.
«Il faut noter que le dialogue social dans le secteur de l’éducation pour sortir de la crise, ne l’a été que sur la riposte sanitaire. Du point de vue de la prise en charge des enseignants, nous avons constaté avec regret qu’il y a une absence totale de dialogue social pour le suivi des accords et l’examen des différentes revendications proposées par les différents syndicats d’enseignants. Au contraire, la crise sanitaire a été utilisée comme prétexte par le gouvernement pour refuser la négociation qui est un droit consacré par la législation du travail», s’est désolé Souleymane Diallo.
«Les organisations syndicales de l’enseignement ont fait preuve de patriotisme et d’un sens élevé de responsabilité pour éviter que le système éducatif soit estampillé dans un contexte de crise sanitaire. C’est ce qui justifie le choix du thème de notre 6e congrès ordinaire quelles solutions par les parties prenantes pour un apaisement du système scolaire», a défendu le syndicaliste.
