Le Chef de l’Etat a reçu les Secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Les échanges ont porté, entre autres, sur les préoccupations du monde du travail, notamment les pistes de solutions aux défis liés à de l’emploi, à l’augmentation du pouvoir d’achat et aux conditions de travail. Le Président Bassirou Diomaye Faye leur a exposé sa vision pour un climat social apaisé. Un souhait qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Par la voix de Mademba Sock, les représentants des organisations syndicales ont salué l’esprit d’ouverture du Président de la République Bassirou Diomaye Faye pour avoir initier un dialogue franc et direct.
« Nous avons bien apprécié l’initiative du Président de la République qui nous permet de dialoguer en directe sur les questions qui préoccupent le monde du travail. Nous avons, avec nos camarades des autres centrales syndicales, essayé d’explorer les différentes pistes de solutions. Nous avons surtout essayé de nous inscrire dans un dialogue empreint de franchise et de cordialité qui permet d’ouvrir de nouvelles perspectives. Pour nous, cette ouverture a commencé, il ne faut plus qu’elle se referme », a déclaré le Sg de la Sutelec.
Avant de rassurer : « Pour notre part, nous sommes sûrs que les dialogues seront toujours différents, mais complémentaires. « L’opérateur politique jouant son rôle et nous, en tant que organisations syndicales, nous resterons les défenseurs du monde du travail ».
Par rapport à la vision politique et économique exposé par le Chef de l’Etat, les représentants des centrales syndicales disent avoir également fait des suggestions et des observations par rapport à des préoccupations du monde du travail. « Je crois que bonnes notes ont été prises par le Président de la République, de nos préoccupations. On est à un début de dialogue avec lui. Nous pensons que ce dialogue doit se poursuivre via d’autres créneaux notamment avec le Premier ministre mais également, entre lui le Président de la République et nous. Et qu’il y ait un cycle de discussions autour des préoccupations du monde du travail », dira-t-il.
Vox populi
