Au Sénégal, la politique nous préoccupe jusqu’à devenir un culte irréfutable. Toutes nos énergies se renouvellent en politique machiavélique pirement transmise. À ne surtout pas mélanger (religion et politique).

La finalité de politique sociale : c’est d’améliorer les conditions de vie humaine, de les sacraliser et de les protéger jalousement.

Le réglage des problèmes sociaux et environnementaux urge en art de la gestion des affaires et se résume en deux principes sacro-saints :

– Sécurité sociale

– Stabilité socio-économique

De manière impersonnelle, tout individu ayant réussi ces épreuves, connaîtra une certaine qualification messianique de son temps.

Dans une démocratie participative, la souveraineté active du peuple privilégie un leader officiellement élu au suffrage universel, pour exercer une mission de nature républicaine.

En réalité, ce tenant est obligé d’emprunter les lunettes de la folie pour s’optimiser, mais tout en étant serviteur du contribuable et serveur de la procuration sociale.

Sénégal : Politique Devenue Dogme

Dans notre contexte, même le fidèle nihiliste constate une telle mutation si limpide et si importante en politique au Sénégal.

Il s’agit d’une transformation systémique, dépoussiérant des éléments superconfus, entraînant des contradictions logico-mathématiques jugées presque normales.

De plus, l’effet de religionniser notre politique d’inspiration aristocratique et de pratique machiavélique, reflète l’arnaque la plus lumineuse de notre époque.

En guise, une sorte de sacralisation des personnes et de vénération au détriment des plus vénérables.

Parti Politique Ou « Tarikha »

Le schéma-directeur du parti est loin d’être épiphénomène. C’est ipso facto, comparé à l’exercice légal des confréries légitimes au Sénégal.

Même principe, même structure, même doctrine, même logique, même règle de jeu, même pensée, même charte.

Mais différents de fonds.

Même à l’aveuglette, le soleil de notre esprit ne peut nier ces vérités. Notre champ politique s’est transformé en parti de formalité confrérique. On observe des partisans politiques  qui naviguent à l’aveuglette, considérant leur Messie comme infaillible, intouchable et irréprochable.

Notre politique, si bien comprise, n’a rien de couleur religieuse selon les actes. Mais aujourd’hui, du dogmatisme infondé, basé sur des discours populistes, sur des communications tactiques, sur des doctrines fougueuses, l’euphorie et l’irrationnalisme…

Solution Ou Résolution ???

Par Papa S Traoré Journaliste