Le cultivateur, El. K évitera de vouloir violer une femme mariée et enceinte. Pour satisfaire ses désirs sexuels, EL. K, un cultivateur domicilié au village de Aouré, s’est jeté en plein jour sur une femme mariée qui, pour se défendre, s’est agrippée à ses parties intimes.
Son nom a fini de faire le tour des villages de la commune de Orkadiéré. Dans cette partie de la région de Matam, l’histoire de sexe qui oppose, depuis jeudi passé, le cultivateur, El. K. à la femme mariée H.O.S, enceinte de deux mois, est sur toutes les lèvres. Pour satisfaire sa libido, le cultivateur va se jeter en plein jour sur une femme mariée et enceinte de deux (02) mois. Il l’a tout simplement étranglée pour la contraindre à coucher avec lui.
Mercredi dernier, aux environs de 14heures,la dame H.O.S qui vit actuellement seule avec ses enfants dans son domicile conjugal à Aouré, depuis le voyage de son époux, s’absente momentanément de sa demeure. Ce pour, dit-elle, aller à la recherche de ses enfants afin qu’ils viennent manger le repas de midi.
Mais, une fois le seuil de sa maison franchi, H.O.S qui fait le tour des concessions voisines, est aussitôt poursuivie par le cultivateur, El. K. Sans s’en apercevoir, la dame continue tranquillement son chemin sous un soleil de plomb. Arrivée sous un grand arbre, H.O.S est surprise par le cultivateur qui l’étrangle sauvagement. Prise au dépourvu, la dame enceinte se débat de toutes ses forces pour se tirer des griffes de l’inconnu.
Ce fut alors une longue et violente bataille entre les deux parties au cours de laquelle, EL. K, déterminé à entretenir des rapports sexuels avec la femme mariée, assène à cette dernière de violents coups de poings. Malgré la violence des coups reçus, H.O.S oppose une farouche résistance à son bourreau qui ne cesse de lui demander de se déshabiller et de s’allonger par terre. Finalement, pour sauver sa vie, la mariée s’agrippe aux parties intimes du cultivateur.
Usant de ses cordes vocales pour demander de l’aide, elle est secourue par ses deux enfants qui, sur le chemin du retour, perçoivent ses cris de détresse. Tentant de fuir, le cultivateur est vite maîtrisé par les deux garçons de sa victime, aidés de quelques villageois.
Mis à la disposition des forces de l’ordre de la brigade de gendarmerie de Semme, EL. K. nie carrément les accusations de la dame. Le cultivateur déclare avoir remis 10000Fcfa à la dame mariée pour une partie de jambes en l’air.
Mais celle-ci a voulu changer d’avis en refusant d’entretenir des rapports sexuels comme convenu au départ. Et au lieu de lui rembourser, il soutient que la femme enceinte a voulu fuir. Ce qu’il ne comptait pas du tout accepter. Des allégations que la plaignante balaie d’un revers de main. Livrant sa version des faits, H.O.S souligne qu’elle a été rattrapée par l’homme qui l’a sauvagement violentée pour entretenir des rapports sexuels avec elle. Au terme de sa durée légale de garde à vue, EL. Ka été déféré, vendredi passé, au parquet de Matam
L’Obs