Face à la presse, les députés de Yewwi Askan Wi ont évoqué la question de la transparence du vote. Ils réclament une autorité impartiale pour la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives. Ainsi, ils estiment que le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome ne peut pas organiser ces élections et qu’on doit le changer pour la sincérité du scrutin du 25 février 2024.
C’est le point majeur sur lequel ils ont argumenté pour dire qu’on ne peut être juge et partie. Pour un scrutin franc et sincère, un bras armé du pouvoir ne peut être un arbitre neutre selon l’opposition qui espère, comme par le passé, mettre en orbite un profil neutre et consensuel. Le point de presse a été l’occasion aussi d’évoquer certaines questions d’actualité mais surtout la forte pression policière faite sur l’ex parti PASTEF.
« Aujourd’hui on nous interdit de prononcer des mots comme résistance, la lutte. Cependant nous allons continuer encore et encore à crier pour les libertés démocratiques. Ousmane sonko reste et restera le candidat unique », a déclaré le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.
Dans la foulée, Ameth Aïdara, maire de Guédiawaye et membre de la dite coalition déplore l’interdiction perpétuelle de leurs rassemblements et point de presse par l’Autorité. Le siège du PRP a été barricadé pendant un mois, ce qui est déplorable. D’ailleurs, ils demandent à la gendarmerie de payer le loyer du siège de Déthié Fall.
Sur un autre registre, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi renseigne avoir effectué une visite à Fass Boye et présente ses condoléances aux familles éplorées. Sans encourager l’émigration clandestine, ils jugent cependant que les ressources du pays sont mal réparties et les jeunes sont désespérés, en quête d’une meilleure vie.
Le Mandat