OFNAC, Ousmane Sonko, violations des libertés…Le PDS dénonce des dérives

Communiqué : Le PDS dénonce également la poursuite effrénée des politiques d’intolérances et de recul de notre démocratie marquées encore une fois par de graves violations des libertés fondamentales, notamment les interdictions de meeting et rassemblements initiés par des adversaires politiques, dont les animateurs de la coalition « Tawawu Ndakaaru », comme ce fut toujours le cas ces dernières années contre les manifestations du PDS.

Notre parti dénonce aussi les sanctions ignobles contre des fonctionnaires, notamment Ousmane SONKO, inspecteur des impôts et secrétaire général de parti, qui n’ont que le tort d’être membres ou à la tête de partis politiques au moment où̀ honteusement le Chef de l’Etat en personne demande à d’autres fonctionnaires d’avoir des résultats politiques positifs pour espérer maintenir des avantages administratifs ou de carrière. Il exige la réintégration immédiate et sans délais de Ousmane Sonko et qu’il soit mis un terme aux harcèlements et persécutions dont il fait l’objet.

Le PDS est particulièrement préoccupé́ et s’inquiète des changements soudains et injustifiés  à la présidence de l’OFNAC qui a procèdé à des enquêtes mettant en cause des membres de la famille présidentielle et d’autres éminents membres du parti au pouvoir fortement soupçonnés de fraude ou de corruption.

Le PDS dénonce vigoureusement les entraves faites pour empêcher  cette structure chargée de veiller à la transparence et à la gestion vertueuse des hommes investis de missions publiques de mener à bien sa mission de lutte contre la corruption.

Ces changements soudains à la tête de l’OFNAC combinés à la réactivation illégale d’une juridiction d’exception violant les droits fondamentaux, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) dirigée par des magistrats sélectionnés par le Chef de l’Etat, finissent par démontrer que la politique de reddition des comptes et de lutte contre la corruption pompeusement appelée lutte contre les biens mal acquis ne constituait en réalité qu’un moyen de liquider la principale formation d’opposition et de neutraliser son candidat aux prochaines élections présidentielles.

La politique de prédation de nos ressources, d’accaparement et d’absence totale de transparence et de vertu explique que des proches du pouvoir, manquant totalement de dignité, se précipitent pour faire main basse sur les terrains saisis sur Ibrahim Aboukhalil dit Bibo BOURGI et se les partager.

C’est aussi avec beaucoup de tristesse que notre parti a appris l’arrestation de personnes vivant avec de sévères handicaps arrêtées pour mendicité́ un vendredi alors qu’elles venaient de la mosquée.

Cet acte insensé́ heurte la conscience de notre nation qui chaque jour manifeste solidarité́ et compassion à ces personnes que la loi d’orientation sociale protège en proclamant la nécessité de leur réinsertion sociale.

Malgré́ la qualité́ exceptionnelle de nos relations avec le Maroc, pays frère, le PDS interpelle Macky SALL à propos des révélations faites par la presse étrangère  concernant une somme de 50 millions d’euros qui serait remise au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour de ce pays ami au sein de l’Union Africaine et une exclusion de la soi-disant République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Pour la crédibilité́ de notre pays qui n’a jamais monnayé son soutien au Royaume Chérifien ami, l’opinion doit être informée et rassurée.

Le PDS est également préoccupé par la situation qui prévaut dans le monde rural marquée par un retard dans la distribution des intrants, entre autres engrais et semences de qualités, alors qu’il pleut presque partout.

Enfin, le Parti Démocratique Sénégalais demande à Macky SALL de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard, mais surtout de se mettre au travail en s’inspirant de Maître  Abdoulaye WADE que le tout le monde reconnait comme le bâtisseur d’un Sénégal nouveau.

Momar Diack SECK
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