Selon Walf Quotidien, le Sénégal peine encore à lever les obstacles structurels et socio-culturels dans la lutte contre les cancers féminins, malgré les avancées dans le dépistage, la vaccination et la prise en charge.

Les cancers féminins demeurent une préoccupation majeure de santé publique au Sénégal. Les autorités sanitaires, appuyées par l’OMS, ont lancé l’édition 2025 d’Octobre Rose pour intensifier les campagnes de dépistage et de prévention.

Mais selon Walf Quotidien, des défis subsistent : manque de données fiables, faiblesse des ressources et absence d’un programme national structuré de dépistage. Pour Serigne Mbaye, secrétaire général du ministère de la Santé, « le cancer n’est pas une fatalité ». Il souligne que la prévention et la vaccination contre le HPV sont les meilleurs remparts pour protéger les générations futures.

Le Dr Ousmane Dieng, représentant de l’OMS, rappelle que les cancers du sein et du col de l’utérus représentent une part importante des nouveaux cas recensés. Il déplore les diagnostics tardifs dus à la stigmatisation, au manque de moyens et à la distance des structures de santé.

Les autorités promettent d’étendre la vaccination, de renforcer les équipements de radiothérapie et d’impliquer davantage les collectivités locales et les partenaires techniques. Le mot d’ordre : aucune femme ne doit être laissée en marge de la prévention.