Objectif 17 novembre: obtenir la majorité des députés pour aller vers la rupture anti-néocoloniale et la transformation systémique pour lesquelles le peuple a élu notre candidat à la présidentielle.
Du mois d’avril à la dissolution, la preuve a été faite que la 14éme législature s’érige en blocage des politiques de déconstruction du système de la mal-gouvernance libérale corrompue et voleuse des deniers publics.
La majorité de la 14éme législature a couvert tous les crimes financiers et de sang, toutes les violations des droits individuels et collectifs citoyens de la dictature autocratique de Macky/APR/BBY.
La majorité BBY bloque le pouvoir Exécutif tout comme l’autocrate Macky avait mis son « coude » sur tous les rapports des corps de contrôle de l’État (IGE, OFNAC, IGF, Cour des Comptes, etc) faisant de l’impunité une devise de sa mal-gouvernance.
Ces forfaitures exigent une reddition des comptes par principe démocratique mais aussi pour récupérer les sous volés et réparer en indemnisant les victimes.
A toutes les élections jusqu’ici Pastef est allé en coalition. Ce fut le cas aux législatives de 2017, à la présidentielle de 2019, aux locales et aux législatives de 2022 et à la présidentielle de 2024.
Pastef est devenu la principale force politique du pays sans engranger la majorité de députés ni de conseillers municipaux ni de maires.
Les alliés, à l’exception de quelques-uns, ont abandonné Pastef, ses militants, ses sympathisants et les démocrates sincères face à la répression arbitraire, illégale et meurtrière. Par calcul, ils se sont tus sur les violations de l’État hors la loi et/ou ont comploté contre la candidature du président de notre parti Pastef.
Tirant les leçons de ces alliances non loyales, Pastef a décidé légitimement d’aller à l’élection législative de novembre 2024 en intégrant dans sa liste des alliés de la coalition présidentielle.
Des alliances melting-pot de survie politique vont se nouer entre partis libéraux qui vont chercher à se retrouver voyant s’envoler leur rêve de « garder le pouvoir durant 50 ans », entre certains d’eux comme le candidat libéral de la présidentielle 2024 et les socialistes libéraux et/ou les conservateurs religieux. Ces multiples combinaisons électoralistes de survie politique s’opère sur le cadavre de BBY.
Une certaine impréparation collective liée à la non-tenue du congrès de fusion et les ambitions individuelles va marquer les investitures des listes départementales et va relativement influer sur la liste nationale dans laquelle vont être intégrés nos alliés de de la coalition présidentielle.
Ces difficultés et distorsions relèvent de contradictions secondaires qui doivent être surmontées pour résoudre concrètement la contradiction principale : gagner la majorité dont notre gouvernement souverainiste a besoin pour passer de la transition actuelle à la rupture avec le néocolonialisme et la transformation systémique pour le peuple et par le peuple.
Alors, allons à l’assaut militant de l’électorat pour avoir la majorité permettant de commencer à envisager d’en finir avec 64 ans de néocolonialisme.
A mort la 14éme législature et vive la 15éme législature
Par Diagne Fodé Roland