L e nouveau variant de la Covid-19, dénommé Omicron, est au Sénégal depuis vendredi dernier où il a déjà contaminé 03 personnes à la date du lundi.  Il est considérée par l’Organisation mondiale de la santé comme plus dangereux que le variant Delta par sa vitesse de contagiosité. Pour autant, le Comité national de gestion des épidémies du Sénégal s’est réuni le lundi 6 décembre, pour ajuster et revoir sa stratégie afin de refréner le virus.

Selon le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khémesse Ndiaye Ngom, «  aujourd’hui nous avons traversé trois phases, trois vagues et trois pics dans cette épidémie à Covid 19. C’est une épidémie qui se comporte ainsi » a-t-elle fait savoir.

Et de poursuivre : « depuis la troisième vague qui a retenu notre attention en termes du nombre de cas, nous étions à 2,5% en termes de morbidité. Depuis le 26 juillet, nous sommes dans une phase ascendante. Il y a eu des jours où nous étions très heureux et nous avons applaudi parce que nous avions zéro cas, mais en termes de surveillance épidémiologique, on s’attendait à avoir d’autres cas parce que sur le plan mondial, dans certaines zones, nous avons 500 cas par jour et une forte létalité ».

Sur le nouveau variant, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a déclaré : « le virus Sars-Cov 2 est en train de muter. Nous avons Omicron et demain, nous aurons autre chose. Ce qui est important, c’est quel est le dispositif de riposte que nous avons mis en place. Nous avons 19 domaines du règlement sanitaire international que nous essayons de mettre en œuvre ».

Et de poursuivre : « c’est grâce à cela que deux laboratoires Iressef et institut Pasteur ont découvert ces cas. Ils en ont découvert 03 cas qui sont guéris. Ils ont eu un 2ème test négatif, mais sur le plan réglementaire nous, sommes en train de parler avec les autres pays ».

Pour le directeur général de la santé publique, il n’y a pas à avoir peur.

« Samedi, nous étions à 409 contacts par rapport au premier cas de l’Iressef. La personne porteuse du virus était venue dans un séminaire. Hier, nous avons eu 200 contacts qui ont répondu aux questionnaires  et nous continuons avec l’association qui a organisé le séminaire pour mettre tout cela à jour. Le Sénégal a une politique de recherche de contacts. Nous avons un projet et nous sommes en train de rechercher les contacts pour voir comment faire avec cette maladie », a-telle avancé.

Pour le Cnge, avant Omicron, le ministère de la Santé et de l’action sociale a lancé la 2e enquête de séroprévalence qui va nous donner la photographie de la maladie. « La 1ere enquête il y’a un an, nous étions à 20%. Nous pensons qu’une bonne partie de la population a été en contact avec le virus » a avancé le docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Et d’appeler les Sénégalais : « au respect des mesures barrières dont le lavage des mains, le port de masques entre autres »

Sud Quotidien