Nouveau rapport sur l’aide au développement : le FIDA occupe la première place

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient d’être classé à la première place du classement établi dans le Rapport sur la qualité de l’aide publique au développement, une publication très respectée et influente qui évalue la capacité de 49 pays et organismes multilatéraux à produire un impact à long terme dans les pays dans le besoin.

Le rapport annuel, établi par le Center for Global Development, mesure et compare les indicateurs les plus pertinents en matière d’efficacité et d’impact sur le développement.

« La bonne place du FIDA dans le classement témoigne de l’importance que nous accordons à ce que chaque dollar dépensé contribue durablement à la lutte contre la faim et la pauvreté, au profit des personnes les plus vulnérables de la planète », a déclaré Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA. « Elle reflète également la transparence de notre modèle de financement, l’adéquation de notre action avec les priorités de développement fixées par les pays et l’accent que nous mettons sur l’évaluation de nos interventions. »

Le rapport mesure 17 indicateurs sur la base de données factuelles évaluant l’impact de l’aide publique au développement et de principes internationalement reconnus, comme l’octroi prioritaire de fonds en faveur du développement à long terme et des personnes les plus démunies. Le FIDA affiche des résultats particulièrement élevés en ce qui concerne la qualité de ses systèmes d’évaluation et la promotion de l’appropriation et de l’utilisation des systèmes nationaux par les acteurs établis dans le pays.

« Ce rapport confirme aux donateurs du FIDA que leurs investissements sont mis en œuvre selon les plus hauts niveaux d’efficacité du développement », a souligné Gilbert F. Houngbo.

Les partenaires privilégiés du FIDA, le Fonds africain de développement et l’Association internationale de développement de la Banque mondiale, occupent respectivement la deuxième et la troisième place du classement.

Dans le classement général, les organismes multilatéraux surpassent les donateurs bilatéraux. Le rapport conclut que le recours au système multilatéral peut favoriser l’efficacité du développement et garantir l’acheminement des financements aux personnes qui en ont le plus besoin. Il précise également que « les organismes multilatéraux sont particulièrement bien placés pour aider les pays à faire face à la COVID-19, compte tenu de leur rayonnement mondial, de l’étendue de leurs mandats et de leur expertise, de leur gamme d’instruments de financement et de leur connaissance des situations locales ».

Pape Ismaïla CAMARA
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