Au Mozambique, Human Rights watch dénonce la condition des victimes du cyclone Idai du mois dernier.
Des responsables communautaires, dont certains liés au parti au pouvoir Frelimo, ont exigé auprès de victimes du cyclone d’être payés pour inclure leur nom sur la liste des bénéficiaires de l’aide humanitaire. C’est ce qu’indique le communiqué issu de la mission d’enquête de Human Right Watch, relayé par BBC Afrique.
Le texte signale que dans certains cas, des femmes sans moyens ont été contraintes d’avoir des relations sexuelles avec des responsables locaux en échange d’un sac de riz ou de haricot.
Selon Human Rights watch , des femmes sont contraintes à des rapports sexuels pour obtenir de l’aide humanitaire selon l’ONG qui appelle les autorités à ouvrir une enquête.
L’exploitation sexuelle des femmes qui se battent pour nourrir leur famille après un cyclone est révoltante et cruelle selon Dewa Mavhinga, directeur de HRW pour l’Afrique australe.
Selon toujours BBC Afrique, une travailleuse humanitaire citée par l’ONG a déclaré que des listes de distribution de l’aide excluent les foyers présidés par des femmes. Pourtant dans certains villages, femmes et enfants sans nourriture depuis des semaines, feraient n’importe quoi pour se nourrir.
Le passage du cyclone Idai dans le centre du Mozambique a fait un millier de morts et des centaines de milliers de sans-abri.