Mbour Un directeur d’école disparaît avec les frais de dossiers du Bac et laisse près de 200 élèves dans le désarroi

A l’école privée Amadou Moctar Mbow de Mbour, près de 200 élèves candidats au bac, sont comme le dit une expression wolof, « assis sur des œufs ». Ils sont, malgré les promesses tenues, dans l’incertitude de pouvoir passer le bac prévu au courant du mois de juillet 2015.

Cette fois-ci, la faute n’incombe ni à l’Etat, ni aux syndicalistes, mais à leur (ex ?) directeur, un certain M. Barry.

L’homme, après avoir collecté les frais de dossiers estimés à plus d’un million FCFA, (6000 FCFA par élève), s’est volatilisé dans la nature.

Après des jours sans avoir de ses nouvelles, alors que les potaches croyaient que leurs dossiers ont été déposés, des responsables qui ont finalement défoncé la porte de son bureau, ont eu la désagréable surprise de retrouver les dossiers de ces élèves sur  son bureau.

Ce fut le début d’une rocambolesque affaire.

Après de premiers renseignements recueillis auprès de son épouse, cela faisait aussi autant de jours qu’il avait lâché sa famille sans un sou.

Une plainte fut déposée contre le sieur Barry suivi d’un ‘’Teuss’’ chez nos confrères de Zick FM, mais ces actions sont demeurées sans suite, nous dit-on.

Nos limiers après des jours de recherche seraient revenus à la charge, menaçant son épouse de complicité, mais après explications, ils se seraient rendus compte qu’ils étaient devant une victime collatérale, qui peinait à gérer sa famille.

Les malheureux élèves sont restés selon notre source, deux mois ou plus sans suivre des cours. Comme pour étouffer ce scandale, des professeurs ont demandé aux potaches de faire dans la discrétion, car ils seraient en négociation, pour leur faire passer l’examen du baccalauréat …en session d’octobre.  Comment ? Nul ne saurait le dire.

Aux dernières nouvelles, les cours devaient reprendre ce lundi 9 juin 2015, mais ont été reportés au mercredi prochain. Aux élèves, il leur est demandé de reverser 6000 FCFA pour d’autres frais de dossier. Mais sauf miracle, l’école va vers une cession du bac aux allures d’hécatombe.

Michel DIEYE

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