Dans un contexte tendu à la mairie de Dakar, le Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs Municipaux (SUDTM) a publié hier un communiqué pour dénoncer des pratiques qu’il juge inadmissibles. La confiscation des droits des travailleurs, le recours à la violence et l’absence d’écoute des revendications légitimes sont au cœur de leurs préoccupations.
Pour le Secrétaire Général du SUDTM, Mbaye Sow, les scènes connues récemment sont intolérables. « Les forces de l’ordre ont non seulement fait preuve d’une violence inouïe en défonçant les portes de la salle de réunion, mais elles ont également récidivé en substitut les agents municipaux d’accéder à leurs lieux de réunion.
Le syndicat rappelle que, bien qu’il ne s’agisse pas ici de juger la légalité des mesures frappant le maire de Dakar, la priorité devrait être accordée à la défense des droits des travailleurs. À cet effet, le SUDTM pointe du doigt l’inaction des autorités face à la loi 2011-08 portant sur le Statut de la Fonction Publique Locale. Cette loi, adoptée en 2011 et accompagnée de ses décrets d’application, prévoit une augmentation salariale significative pour les travailleurs des collectivités territoriales. Cependant, elle reste lettre morte, malgré des gr
Enfin, le SUDTM invite la coalition Et Gueusseum, la FGTS-B et l’ensemble des organisations syndicales à faire preuve de vigilance et à s’engager pour la défense des droits des travailleurs municipaux. Il appelle également à une gouvernance partagée dans l’intérêt des travailleurs, conformément aux principes de la « troisième v ».