«Condamner Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse est la manifestation la plus achevée de la corruption de la justice dans notre pays ».

Cette formule du Docteur Babacar Diop des Forces démocratiques du Sénégal (FDS), est d’une réelle pertinence. Car, à l’origine de toute cette histoire, il y a des accusations de viols répétitifs avec des menaces de mort. Deux armes en main, avait précisé l’accusatrice.

A l’arrivée, il y a un acquittement pour Ousmane Sonko de l’accusation contre le viol et une condamnation qui parait bizarre, à bien des égards. Cette colère déversée partout à Dakar et à l’intérieur du pays, est une suite logique de ce qui s’est passé en février-mars 2021. On pensait que le président avait mesuré la situation.

« Je vous ai compris », avait-il dit. Depuis, ses actes, ses faits et gestes montrent le contraire. Surtout quand il a dit et répété que ce qui s’est déjà passé, ne se reproduira plus.

La machine judiciaire, les forces de l’ordre qui sont réarmées et renforcées, la campagne médiatique à outrance, les arrestations de citoyens pour des broutilles, l’emprisonnement de journalistes, n’ont pas pu arrêter la force des jeunes et moins jeunes. Le chaos est là.

C’est terrible. Tout cela est une des conséquences du reniement. Des personnalités et autres voix qui encouragent ouvertement une troisième candidature, comme si nous n’avions pas vécu des drames en 2011. Les responsabilités sont largement partagées. Macky n’a rien pigé.

Miim reew L’Info