Cette semaine, Transparency International a beaucoup réfléchi sur les registres publics des propriétaires d’entreprises.
Au Royaume-Uni, les dépendants de la Couronne britannique – Gurnsey, Jersey et l’île de Man – se sont récemment engagées à créer des registres publics des sociétés propriétaires de sociétés dans ces juridictions secrètes controversées.
C’est une étape bienvenue, mais selon le calendrier actuel, il faudra des années avant qu’une telle liste ne devienne réalité. Les dépendances de la Couronne doivent accélérer leur processus, recommande Transparency.
Aux États-Unis, le Congrès a pris un élan favorable autour du même problème des sociétés anonymes. Pour la première fois, un projet de loi majeur sur la transparence de la propriété effective – la loi de 2019 sur la transparence des entreprises – a été créé par un comité du Congrès.
En outre, un groupe bipartite de quatre sénateurs du Comité sénatorial des banques a dévoilé un projet de loi, appelé Loi sur les dépôts illicites, visant à lutter contre l’argent sale. La commission judiciaire du Sénat a également tenu une audience sur les menaces que représentent des entreprises anonymes pour la sécurité nationale des États-Unis.
Pour illustrer l’importance de cette information dans la lutte contre la corruption, Transparency International a révélé il ya un an cette semaine que le Premier ministre de la République tchèque, Andrej Babis, se trouvait dans une situation de grave conflit d’intérêts en raison de son droit de bénéficiaire effectif à une grande reçoit des millions de subventions de l’UE.
La découverte a été simplifiée par le fait que la Slovaquie voisine dispose d’un registre des bénéficiaires effectifs accessible au public, dans lequel sa société Agrofert est cotée.
Les pays du G20, comme le Royaume-Uni et les États-Unis, ont promis de s’attaquer aux sociétés écrans, mais la plupart d’entre eux ne réalisent pas assez de progrès. La semaine prochaine, lors du sommet du G20 à Osaka, Transparency compte leur rappeler leurs engagements.