Les remarques de la DPEE sur la dynamique de l’investissement dans le cadre de la mise en œuvre du PSE

Les investissements publics de ces dernières années ont stimulé l’activité et généré de la croissance, laquelle appelle à son tour d’autres investissements pour éviter la congestion dans les infrastructures et permettre au secteur privé d’exploiter au mieux les opportunités d’affaires.

Selon la DPEE, les efforts d’investissement public notés ces dernières années sont très favorables à la croissance. Pour que celle-ci soit robuste et résilience, nonobstant la soutenabilité budgétaire des investissements publics et l’aménagement d’un espace budgétaire pour faire face aux vents contraires qui menacent l’activité, la question gravite autour du rythme d’investissement public : l’effort doit-il être maintenu, accéléré ou revu à la baisse ?

L’expérience des pays comparateurs a été partagée lors de l’atelier.

Quant à l’investissement privé, il a été montré que sa progression n’est pas suffisante pour maintenir la croissance. L’effort d’accumulation doit être assorti d’une réorientation des investissements au fur et à mesure que l’économie s’accroît et s’intègre dans les échanges internationaux et que la transformation de la structure de l’économie prend forme.

De même, les liens entre les épisodes de croissance et le comportement des exportations.

Les secteurs d’investissement, notamment l’industrie et l’agriculture, n’avaient pas historiquement attiré beaucoup d’investisseurs car la rentabilité financière n’était pas assez forte. Les principaux facteurs explicatifs ont été passés en revue. Toutefois, une nouvelle dynamique est en train de voir le jour depuis le démarrage de la mise en œuvre du PSE et le gouvernement doit accélérer le rythme de réalisation des réformes pour attirer les investisseurs.

Oumou Khaïry NDIAYE
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