Les énergies renouvelables, une nouvelle mise, pour atteindre les objectifs du Plan Sénégal Emergent

Thierno Alassane Sall, ministre de l’Energie et du développement des Energies renouvelables a animé lors des Assemblées de la Banque mondiale et du Fonds monétaire International à Lima au Pérou, un panel sous le thème « Libérer l’investissement privé dans les énergies renouvelables »

Durant ce panel, il a été rappelé l’évolution des investissements dans les pays en voie de développement dans le domaine des énergies renouvelables, hors énergie hydroélectrique, qui sont passés de 8,9 milliards USD en 2004 à 132,2 milliards USD en 2014, nous dit un communiqué parvenu à lactuacho.com.

Les prévisions d’investissement en production d’électricité en 2040 montent 9 300 milliards USD dont 4 700 milliards pour les énergies renouvelables ; soit un investissement de 190 milliards USD par an. Néanmoins, ce niveau d’investissement reste marginal pour arriver au scénario de 2°C.

Le ministre a aussi été fait un exposé sur la « faim énergétique » à travers quelques exemples que sont : l’Afrique Subsaharienne : 900 millions d’habitants pour une puissance installée de 40 GW,  la Pologne : 38 millions d’habitants pour une puissance installée de 38 GW ; la Suède : 10 millions d’habitants pour une puissance installée de 39 GW.

Pour mettre fin à cette « faim énergétique » et atteindre les ODD de manière responsable en vue de répondre aux problèmes du climat, il faut trouver des énergies propres et durables.

Dans ce cadre, nous dit-on, on ne pourra pas compter uniquement sur le solaire et l’éolienne, il faut aussi de l’hydroélectricité car les énergies renouvelables ne peuvent pas se limiter à installer des panneaux solaires sur les fermes. Néanmoins, le solaire et l’éolienne peuvent être de bonnes solutions pour les zones éloignées du réseau.

Dans son intervention, le ministre Monsieur Thierno Alassane Sall, a rappelé que le recours aux énergies renouvelables constitue une nécessité pour la survie et en plus c’est la seule source d’énergie avec laquelle on peut atteindre facilement certaines zones.

« Il est important de développer le potentiel hydroélectrique de l’Afrique à travers de grandes centrales pour rattraper le retard et apporter un effet de masse,  a-t-il dit. C’est pourquoi, le Sénégal a très tôt compris cette problématique en construisant avec le Mali et la Mauritanie le barrage hydroélectrique de Manantali dans les années 80 et aujourd’hui s’engage dans le développement du potentiel hydroélectrique de l’OMVS et de l’OMVG. Il a fait appel au soutien de la communauté internationale pour le développement de tout ce potentiel ».

C’était en compagnie de Monsieur Jin-Yong Cai, Vice-président exécutif et Directeur Général de la SFI, Madame Rune Bjerke, Directeur Général, DNB (Banque d’investissement norvégienne), Madame Rosa María Ortiz Rios, ministre de l’Energie du Pérou, Monsieur Imad Najib Fakhoury, ministre de la Planification et de la Coopération de Jordanie, et Maja Wessels, Vice-présidente en charge des relations publiques mondiales, First Solar (Développeur et installateur de projets solaires).

Michel DIEYE

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