Le destin est quelque chose d’insaisissable comme l’amour et la fortune. Il pèse sur chacun d’entre nous, parfois cruel, parfois conforme à notre vouloir. Diomaye qui enseignait la fiscalité à l’école supérieure polytechnique avait parmi ses étudiants, une certaine Absa Faye dotée d’une incandescence intellectuelle fort remarquable. Comme une onde de choc, les deux âmes se prêtèrent une attention mutuelle qui finit par ficeler leur commun vouloir de vie commune. Ainsi, Absa accepta d’être la seconde épouse de celui qui, un an après leur union, devint le cinquième président de la République du Sénégal.
Mais avant cela, Absa termina ses brillantes études et, dans le même temps, décrocha un juteux contrat de travail en France dans une banque. Sa bonne éducation, sa formation de qualité, son allant et son alacrité, lui permirent de se faire un nom dans le prestigieux landerneau des cadres de banque. Son époux, haut cadre de l’administration fiscale et homme politique chevronné, eut le malheur d’être emprisonné pour des motifs assujettis à la politique.
Dans le cadre que voilà, Absa interrompit son contrat de travail et rentra illico presto au Sénégal pour soutenir son époux dans cette dure épreuve. Encore signe du destin, Diomaye sortit de prison et immédiatement, enfila l’habit de Chef de l’État à la surprise générale. En sa qualité de deuxième dame, elle eut la satisfaction de fêter la naissance de leur premier enfant et surtout de veiller comme il se doit, à la vie de son époux.
Il convient en la circonstance, de rappeler que c’est la première fois dans l’histoire de la République, que nous comptons un chef d’état polygame. Mais cela ne complexifie pas l’attribution du titré de première dame qui vraisemblablement, est dévolue à la première épouse ; l’essentiel, c’est de faire en sorte que cette coexistence pour le moins gênante, va se muer en cohabitation harmonieuse et productrice de biens au grand profit de leur époux mais aussi du peuple sénégalais dans son entièreté. Marie Khone Faye et Absa Faye doivent avoir l’ambition d’être des égéries et déjà, leurs comportements collectifs au sein de leur propre société d’appartenance, donnent les raisons de croire en elles.
Les sénégalais ont la réputation d’avoir des familles élargies et dans ce cas d’espèce, Diomaye et Absa n’échappent pas à cette règle bien établie. Que la paix d’Allah SWT, se répande dans leur ménage et dans tous les foyers du pays par la grâce de Taha l’Intercesseur PSL.
Amine.
Doyen Majib Sène