Ça y est. On a touché le fond. Le régime de Macky Sall a précipité la démocratie sénégalaise dans le gouffre de la bassesse.
La gaffe de trop vient d’être posée avec une ignominie inouïe. Tant d’acquis démocratiques crânement obtenus, au prix d’innombrables sacrifices viennent d’être piétiné.
L’arrestation du président Ousmane Sonko, ce 3 mars 2021 est un scandale. Un kidnapping monstrueux qui dévoile encore une fois, les ambitions dictatoriales du régime en place.
D’abord accusé de viols répétitifs et menaces de mort, le leader de l’opposition, alors qu’il se rendait d’ailleurs au tribunal, pour répondre des dites accusations, se voit arrêter en cours de route, pour trouble à l’ordre public.
Au moment du déroulement des faits qui lui sont reprochés cette fois-ci, tout le monde a pu constaté qu’il était dans son véhicule et sous bonne escorte.
Comment se peut-il donc qu’on l’accuse de trouble à l’ordre public, alors qu’il était entre les mains de la gendarmerie ?
Même un écervelé verrait tout de suite que cela n’a pas de sens. Cette accusation de plus est un tissu de conneries, une honteuse balafre qui ternit l’image du Sénégal à l’étranger.
Ce régime sans scrupule vient une nouvelle fois de démontrer à la face du monde sa haine et sa ferme détermination à briser l’opposition.
Ce grief qui n’en est pas un d’ailleurs, brandi pour arrêter Ousmane Sonko est aussi bidon que le complot de viols précédemment orchestré en son encontre.
Trop c’est trop. Qu’avons-nous encore besoin comme preuve pour comprendre que ce pouvoir et machiavélique et liberticide ?
Maintenant que tout est clair, c’est au peuple Sénégalais de prendre ses responsabilités. C’est à lui seul de laver cet affront inqualifiable qui fait du Sénégal la risée du monde.
Jean Nzalé