Ce qui restait des Senghor (Léopold et Colette) a été vendu aux enchères, selon Amadou Sall proche de la famille. « Après la disparition de Colette, tout était devenu compliqué et difficile à suivre à démêler, à comprendre, à maîtriser. Sans compter que juridiquement, nous n’avions aucune information de ce qui se passait et comment cela se passait à temps ».
« Par respect, un héritage est un héritage. C’est la famille qui est concernée. Pas les amis, pas les fidèles, pas les disciples. Chacun reste à sa place. Par respect. Ce patrimoine vendu aux enchères chez la société Ader en France, , nous échappe donc, a-t-il signalé.
Amadou Sall ajouté « J’en ai informé le président de la Fondation Senghor Moustapha Niass. Nous cherchions déjà à savoir, depuis longtemps, où est passée l’épée d’académicien de Sédar. En vain. Tout cela est bien triste. Mais nous ne sommes pas responsables. Nous prenons acte. Pour l’histoire ».
« Une page s’est tournée. La mort est passée par là. Mais Senghor n’est pas mort. Il survit et il survivra à la mort pour l’éternité. C’est d’ailleurs avec sa mort, que commence sa vraie vie. Sa belle et infinie légende ne fait que commencer », a annoncé hier le poète Sall.
Avec Ma Revue de Presse