Le droit à l’information menacé dans le pays le plus peuplé : HSF au front, exige des sanctions

Le 19 avril, les indiens sont appelés aux urnes. Une élection sous haute surveillance avec la candidature pour un troisième mandat consécutif du premier ministre sortant Narendra Modi.

Depuis l’arrivée au pouvoir du BJP (Bharatiya Janata Party), parti nationaliste hindou, en 2014, le pays est en chute libre dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières (RSF). En 2023, l’Inde a atteint le rang le plus bas de son histoire avec la 161ème place (elle occupait la 133ème place en 2016).

Le gouvernement Modi déploie un véritable arsenal répressif contre les médias critiques.
La liberté de la presse est en danger dans ce pays qui comptabilise 18% de la population mondiale.

Dans ce contexte, les équipes de RSF se mobilisent. En s’associant avec Guernica 37 Chambers, collectif d’avocats spécialisés dans le droit pénal international et les droits humains, RSF demande à l’Union Européenne des sanctions contre des responsables de la police de Delhi impliqués dans une répression inédite de journalistes.

Nous dénonçons également la détention de plusieurs journalistes cachemiris inculpés sous couvert de lois anti-terroristes. Nous avons également publié nos recommandations à destination des candidats en lice.

Dans un pays présenté comme la plus grande démocratie du monde, la liberté de la presse est menacée. C’est pourquoi il est essentiel de poursuivre notre combat pour une presse libre et le droit à l’information partout dans le monde. Ce combat, c’est grâce à vous que nous pouvons le mener.

Merci d’être à nos côtés.

Reporters Sans Frontières (RSF)
Anne Bocandé, Directrice éditoriale

Pape Ismaïla CAMARA
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