L’idée du troisième mandat dans la tête des présidents africains doit être un rituel dépassé. Un homme politique qui se satisfait seulement du fauteuil présidentiel ne fera rien pour son pays.
Il doit avant tout penser à l’avenir des futures générations s’il veut réellement bâtir une nouvelle nation. Il faut refuser d’être le pion pour servir les intérêts d’une classe politique qui n’est intéressés que par l’appât du gain.
Et seront les premiers à vous tourner le dos à la moindre erreur dans cette stratégie qui consiste à vouloir à tout prix obtenir le mandat de trop.
En 2012 le troisième mandat du président Sénégalais Abdoulaye Wade a été validé par les juges du conseil constitutionnel et fortement critiqué par l’opinion internationale à l’époque. Parce que c’est Wade.
Nous attendons de voir ces mêmes medias et l’opinion politique des pays qui prétendent défendre la démocratie réagir de la même manière pour ceux qui veulent se déclarer pour un troisième mandat ou l’ont déjà fait. Mais.
En 2012 au final c’est le peuple qui a eu le dernier mot.
Et aussi l’homme politique est un démocrate qui aime son pays c »est d’ailleurs pour cette raison il est toujours populaire dans son pays. Les chefs d’état qui croient qu’ils sont indispensables et qui ont déclaré leur candidature pour un troisième mandat n’ont pas retenu la leçon pour en terminer avec le rituel du troisième mandat en Afrique.
Pour réconcilier les peuples et enfin aucune ingérence extérieure ne puisse déséquilibrer nos décisions de la façon dont nous voulons entrer nos états dans le développement pour construire l’Afrique. Il faut nous limiter à deux mandats présidentiels.
Jon Birahim