Vox populi -La question du Budget, la loi de finances 2025, justice, fiscalité, la reddition des comptes sont quelques-unes des priorités du parti Pastef pour cette 15e législature. C’est l’avis du Secrétaire général et mandataire du Pastef Ayib Daffé qui était l’invité de l’émission Objection du dimanche de Sud FM.
Interrogé sur la question de la reddition des comptes, Ayib Daffé, a confirmé leur volonté de tout tirer au clair. «C’était un combat qu’on a mené pendant deux ans lors de la 14e législature. Donc, là c’est une exigence de la Constitution et de nos lois», prévient-il.
D’ailleurs les députés du Pastef avaient bouclé le séminaire de renforcement de capacité hier à Saly pour mieux comprendre les trois missions du député : «Effectivement ces trois missions principales que ce soit le vote des lois, il va falloir renforcer l’initiative du statut des députés pour qu’ils aient beaucoup plus de propositions des lois. Mais, pour cela, les députés doivent également être capables. Nous, c’est ce qu’on est en train de faire. Mais ils doivent être renforcés en moyens humains et en moyens matériels. Parce que pour pouvoir effectuer ce travail de préparation des textes législatifs, quand même ça demande un certain nombre de moyens».
A preuve, dit-il, «le ministre, souvent, il a son cabinet, le gouvernement, ils sont outillés pour ça. Mais, ce n’est pas souvent le cas pour un député qui est seul et qui doit être disons bon sur tous les secteurs. Donc, il lui faut une expertise additionnelle, une assistance, un renfort pour pouvoir porter des propositions de lois».
«L’autre aspect, c’est le contrôle de l’action du gouvernement. Là aussi, c’est faire en sorte qu’il y ait des séances irrégulières des questions orales, des questions d’actualité avec le gouvernement, avec les ministres. Au besoin les commissions pourront auditionner les ministres pour les entendre sur certains sujets», a-t-il ajouté.
Selon Ayib Daffé, «le rôle principal de l’Assemblée nationale se situe à deux niveaux. Le premier, c’est l’examen et l’adoption de la loi de finances. Et sur ce point, c’est de voir comment maximiser les ressources endogènes et comment diminuer les ressources extérieures, c’est-à-dire la dépendance externe»