La CJRS pour de meilleures conditions de travail

Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), El Hadji Thierno Dramé, a plaidé samedi pour l’amélioration des conditions de travail des membres de cette structure, « les grandes victimes » de la précarité sociale dans le secteur des médias.

« Les reporters doivent se sentir protégés et sereins. Sans de bons salaires et de bonnes condition de travail, ils sont vulnérables », a souligné Dramé.

« Les reporters sont les plus grandes victimes de la précarité et de la morosité de l’environnement de la presse », a-t-il ajouté lors d’un gala annuel de la Convention des jeunes reporters du Sénégal.

La presse sénégalaise doit encore « relever les défis de la qualité de ses contenus et de la formation » de ses agents, selon El Hadji Thierno Dramé.

Les dirigeants des entreprises de presse doivent soutenir les jeunes reporters, selon le directeur général du quotidien privé Direct Info, Pape Diogoye Faye, représentant de l’homme d’affaires Cheikh Amar, le parrain du gala.

Ces derniers font face à « beaucoup de risques », dans l’exercice de leur métier, a souligné M. Faye, sans autre précision.

Il estime que les opérateurs économiques doivent investir dans le secteur des médias, « qui n’est pas rentable, mais est très important » pour le pays.

Lors de son gala, la CJRS a primé les reporters Maïmouna Niang, de la radio Soxna FM, pour un reportage sur « les fistules obstétricales », Marguerite Rosalie Ndiaye, de la télévision DTV, pour un reportage consacré à l’avortement médicalisé.

Ousmane Laye Diop, un reporter du quotidien Enquête, a été primé pour un travail sur l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée. Abdou Cissé, du journal Le Quotidien, a remporté le prix du meilleur photographe de la CJRS.

Sources APS

Dieyna SENE
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