La barbarie inexpliquée continue en France : deux nouveaux cas de chevaux mutilés, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique

Les nombreux actes de mutilations d’équidés survenus ces derniers mois sur l’ensemble de la France continuent à semer le trouble quant à leurs auteurs et leurs motivations. Un nouveau cas de cheval mutilé et tué a été découvert dans le Morbihan, a annoncé mercredi 2 septembre le parquet de Lorient.

Dans la nuit de mardi à mercredi, à Saint-Tugdual, « une jument (bretonne de trait) était victime de mutilations graves (appareil génital entaillé, oreille coupée) et tuée, dans un pré jouxtant des habitations », a indiqué Stéphane Kellenberger, procureur de la république de Lorient, dans un communiqué.

Près de vingt chevaux tués et mutilés depuis le début de l’année en France

La jument appartenait à un petit centre équestre local. D’autres chevaux, qui se trouvaient à proximité, n’ont eux pas été blessés, d’après la même source. Cette exécution d’équidé est la première du genre, récemment, dans le Morbihan, mais elle « semble s’inscrire dans la continuité d’infractions semblables, commises depuis plusieurs mois, sur le territoire national », souligne le parquet.

Diverses investigations étaient en cours, confiées par le parquet à la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie de Pontivy : police technique et scientifique, prélèvements, téléphonie et recoupements, a détaillé le procureur.

Cheval lacéré près de Nantes

A Couëron en Loire-Atlantique, un cheval a également été retrouvé avec des traces de coups de cutter sur le corps mercredi, rapporte « Ouest-France ». Il s’agirait du premier cas recensé dans ce département. La semaine dernière, la propriétaire avait déjà remarqué que son cheval portait des traces sur le flanc : « On s’est dit que c’était sûrement une bagarre entre les chevaux », confie-t-elle.

Quelques jours plus tard, elle remarque que la clôture a été coupée au fond du pré. « Quand je suis arrivée pour le nourrir, j’ai vu deux lampes torches au loin. Le cheval est venu vers moi au galop. Et ils sont sortis par l’autre côté du pré », explique la jeune femme. Le cheval avait une dizaine de plaies superficielles sur le flanc et les épaules, dont certaines lacérations longues de 30 centimètres.

Après avoir diffusé un premier portrait-robot d’un suspect la semaine dernière, la gendarmerie a assuré qu’il y avait plusieurs agresseurs, avec des modes opératoires multiples.

Source Nouvelobs.com

Pape Ismaïla CAMARA
Up Next

Related Posts