Au Kenya, l’ancien président Daniel Arap Moi, a été condamné la semaine dernière dans une affaire d’expropriation foncière illégale, ayant eu lieu sous son mandat.
L’ancien chef d’Etat a été condamné à indemniser la famille Chelungui, dont il avait saisi les terres de façon « inconstitutionnelle, irrégulière, non procédurale et corrompue », en 1983. En 2007, le terrain avait été vendu à la Rai Plywood Limited, une entreprise forestière qui a été condamné avec l’ancien président Moi, à verser plus de 10 millions de dollars aux victimes.
Cette condamnation intervient alors que celui qui est devenu le deuxième président du Kenya en 1978, est soupçonné d’avoir mené des opérations frauduleuses pour acquérir des biens durant son mandat qui a pris fin en 2002. En plus d’être l’un des plus grands propriétaires fonciers du Kenya, l’ancien professeur de formation est également l’un des principaux actionnaires de Sovereign Group, l’une des sociétés holding d’investissement les plus emblématiques du Kenya.
La décision de la justice kényane de faire payer l’ancien chef d’Etat, survient alors que celui-ci est impliqué dans un autre procès judiciaire, toujours en cours, concernant la vente d’un terrain de huit hectares à Nairobi, la capitale du pays.
Ecofin