Un dictateur assoiffé de pouvoir n’est content que lorsqu’il voit du sang coulé à flot. C’est ce que l’histoire nous a souvent enseigné.
C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle que, certains avaient du mal à croire, que Yahya Jammeh allait jeter l’éponge si facilement.
Les réticents avaient vu juste, car, Jammeh n’avait pas encore fait son « dernier sacrifice », c’est à dire, faire couler du sang avant de partir.
Cette vision macabre de voir les choses, n’est pas pour susciter le sensationnel, ni effrayer les consciences, mais c’est juste pour rappeler, aux uns et aux autres, qu’une dictature finit fréquemment dans un bain de sang.
Ceci étant connu, prenons garde, à ce que cela n’arrive en Gambie. Il est temps que la communauté internationale et la CEDEAO, jusque-là timides, par rapports aux dérapages du régime Jammeh, agissent avec fermeté.
Pas de solution négociée, il faut par tous les moyens, contraindre l’enfant de Kanilaï à partir sans qu’une vie de plus ne soit perdue.
Faire autrement, serait un crime commis à l’endroit du peuple souverain de la Gambie, qui de manière démocratique a vomi ce dictateur implacable.
Jean Nzalé