FESPACO 2015 : Quatre films sénégalais en compétition

Le Directeur général de la cinématographie sénégalaise, Hugues Diaz croit fermement aux chances sénégalaises de décrocher un titre au FESPACO. Il a en effet annoncé que le Sénégal se prépare activement à accompagner ces films qui seront présentés à l’occasion du 24ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). L’ouverture est prévue le 28 février 2015.

Sous forme de révélation, le directeur général de la cinématographie Hugues Diaz, a fait savoir aussi qu’ils sont tous des longs métrages.

Il s’agit des films de Diana Gueye, Moly Kane, « Mome sa rew » de Alassane Diagne et enfin un film d’école de pape Abdoulaye  Seck, qui étudie au Maroc et va faire la compétition dans la catégorie des films d’école.

« Mais, il également deux films en hors compétition panorama qui sont « Mbeubeuss » de Nikola Cissé et « Dakar trottoir » de Hibert Laba Ndaw », a expliqué le directeur de la cinématographie.

Tout en annonçant qu’au Marché international du film, du cinéma et de la télévision africaine (MICA), il y a aussi des films sénégalais instruits et qui vont se débrouiller à trouver des débouchés pour une meilleure exploitation de ces réalisations.

M.Diaz a indiqué par ailleurs que le Sénégal se prépare activement et dans la sobriété  pour ce festival, « mais avec les moyens du bord » pour accompagner les cinéastes qui ont été choisis.

« Nous pensons représenter dignement le Sénégal comme nous l’avons fait en 2013 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Il faut que les gens sachent que l’aspect de ce festival n’est les compétitions mais les échanges entre acteurs afin les États prennent confiances du poids réel de la cinématographie ». . « L’Etat du Sénégal ne se désengagera jamais du développement culturel.

Dès lors, il devient indispensable de voir comment intégrer la culture voire le secteur cinématographique dans les stratégies nationales de développement durable à travers notamment le PSE et l’Acte 3 de la décentralisation », a-t-il indiqué.

Selon lui, « la réalisation de cette ambition repose sur la mise en œuvre d’un important programme de réorganisation et d’investissement dans le sous-secteur cinéma et de l’audiovisuel de manière à impulser un dynamisme de croissance soutenue et de création de richesse ».

Expliquant que le Sénégal est l’un des rares pays, qui à la sortie du dernier FESPACO au mois de mars 2013, il a aussi annoncé le financement du cinéma de ce pays pour un montant de 2 milliards F CFA.

Il s’exprimait au cours du lancement de l’étude diagnostic du secteur du cinéma sénégalais et d’élaboration d’un plan stratégique quinquennal de développement intégré du cinéma et de l’audiovisuel (2016-2020) tenu hier mardi 24 février 2015 au Grand Théâtre national de Dakar, où il a estimé nécessaire de faire un « état des lieux » et voir « les situations antérieures et situations présentes », afin d’éviter le pilotage à vue.

Pour le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Birane Niang, « les autorités sénégalaises doivent davantage intégrer le secteur de la culture notamment le cinéma dans les stratégies nationales de développement durable.

Idrissa Diop

Michel DIEYE

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