L’organisation internationale de migrants Horizon sans Frontières condamne avec fermeté le rapatriement de 21 ressortissants Sénégalais dont Assane Diouf des USA. Ces expulsions sont une violation des droits humains notamment aux articles 3 et 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Les Etats Unis ont la particularité d’être un pays formé par des immigrés et nul n’a le droit d’y expulser des migrants quelles qu’en soient les raisons à fortiori en situation irrégulière.
Le droit à l’immigration y était accordé même à des prisonniers après les guerres cromwelliennes de 1649-1661 par un système appelé « identured servants » pour encourager l’immigration.
Pour recouvrir leur liberté, on proposait aux prisonniers d’aller s’établir définitivement aux USA, on les appelait des « condamnés à vivre aux Etats Unis «
Cas Assane Diouf.
En livrant Assane Diouf aux autorités Sénégalaises, l’administration TRUMP est en train de violer le droit international (convention de Genève de 1951 et article 14 de la déclaration universelle des droits de l’homme.)
L’Affaire Assane Diouf est malheureusement très politique avec ces insultes que nous ne pouvons pas défendre par respect à l’éthique et aux respects des lois républicaines, mais les Etats Unis doivent comprendre que la vie Asssane serait menacée avec de possibles risques de tortures une fois rapatrié au Sénégal.
Car nul n’ignore le surpeuplement de nos prisons et les risques y afférant, en atteste le récent décès d’un détenu au Camp pénal dont l’enquête est en cour. Pour HSF les Etats-Unis seraient responsables de ce qui lui arriverait devant la communauté internationale.
Responsabilités de l’Etat du Sénégal
Les Sénégalais seraient désormais au banc des cellules dormantes du terrorisme.
L’on nous dira que ces expulsions étaient prévues depuis Obama mais force est de constater que les accusations de terrorisme que l’Etat aurait utilisées pour neutraliser Assane Diouf ont dû être un élément catalyseur dans cette vague déferlante.
Les ressortissants sénégalais en situation irrégulière risquent de payer le prix en ce contexte géopolitique miné par la menace terroriste, car certains pays d’accueils pourraient procéder à des expulsions sous prétexte de se débarrasser des cellules dormantes du terrorisme.
Horizon sans frontières appelle à un débat d’idées à la place et réitère sa condamnation avec la plus grande fermeté de ces insultes à l’ endroit du chef de l’Etat ou autres personnalités du pays.
Boubacar Seye
Président d’horizon Sans Frontières
Citoyen Européen d’origine Sénégalaise