L’exécution d’un « Nigérian « détenteur d’un passeport Sénégalais en Indonésie est loin de connaître son épilogue. Horizons Sans frontières a demandé au procureur de s’autosaisir, car cette exécution, de « Ousmane Seck « en Indonésie pour trafic de drogue et détenteur d’un passeport sénégalais, pose à la fois un problème juridique et morale.
A travers un communiqué parvenu à lactuacho.com, HSF soutient qu’à supposer que la personne fusillée soit de nationalité Nigériane et s’il atteste qu’il était détenteur d’un passeport avec le nom Ousmane Seck , le débat ne devrait pas s’arrêter là.
« L’Etat doit immédiatement ouvrir une enquête approfondie pour identifier les faussaires et leurs complices en vue de les traduire en justice. Le Sénégal a le devoir de sécuriser, et de crédibiliser le sceau de la République. Il y va de la respectabilité, de l’honorabilité de la nation et du professionnalisme des hommes et des femmes chargés de la sauvegarde du patrimoine national », souligne Boubacar Sèye son président.
Selon HSF, ce cas pose la notion d’imputabilité de notre pays dans la gestion des pouvoirs publics et en d’autres termes, on doit arriver à une situation où les détenteurs de pouvoir public soient mis devant leurs responsabilités pour permettre aux organisations qui s’activent sur les droits humains à alerter, à mobiliser et au besoin de fustiger toutes formes de laxisme dans l’exercice de leur pouvoir.
C’est pourquoi, l’Organisation internationale de migrants Horizon Sans Frontières demande au procureur de la République de s’autosaisir et estime que le débat est là et nulle part ailleurs.
Dans un tout autre plan, « HSF met en garde sur la double nationalité , un faux débat qu’il faut enterrer tout de suite vue que ses restrictions sont anti- démocratiques ,risquent de faire souffrir beaucoup de sénégalais de l’extérieur et dangereuses pour la paix et la stabilité du pays .
« Et comme dit l’adage un tronc d’arbre restera 1000 ans dans l’eau mais il ne sera jamais crocodile, nous déchoir de notre sénégalité serait injuste », a averti Boubacar Séye, le Président d’Horizon Sans Frontières