La commune de Guéoul, à quelques kilomètres de Saint Louis, s’étend et se modernise. Parallèlement, les querelles politiciennes enflent.
Au chapitre de la modernisation, notamment le volet infrastructures, il est noté la délocalisation de quelques Unités de formation et de recherche (Ufr) de l’Université de Saint Louis vers la commune. Il s’agit de celles des Sciences de l’environnement et Nouveaux métiers. «Une enveloppe de 6,5 milliards a été dégagée et les travaux sont à moitié réalisés», a informé hier le conseiller politique du maire, Abdou Ndiaye.
De même, un lycée moderne est construit avec comme «participation personnelle» dudit maire, Khalifa Dia, par ailleurs Président du conseil d’administration de la Senelec. A cela s’ajoutent un Centre de santé, pour la construction duquel il a injecté 75 millions Cfa, et un Centre bucco-dentaire, en plus d’une contribution à la lutte contre la Covid (100 millions dans le cadre de l’effort national, et 78 millions pour la commune).
C’est dans ce contexte que se font entendre des voix d’hommes politiques qui, selon le conseiller du maire qui s’est entretenu avec la presse, «ameutent les populations avec des contrevérités et des mensonges»
Et de questionner : «où étaient ces touristes politiques durant l’annonce du Covid 19 quand le maire de Guéoul décaissait des millions pour toutes les familles de la commune de Gueoul, y compris le département de Kébemer ?».
Selon le conseiller du maire, un projet de lotissement est en cours et le maire a demandé la participation de tout le monde. Le montant prévu pour la réalisation de ce projet est d’un milliard. «Depuis l’annonce de ce budget, ses opposants ont fait le mort ; ou plutôt ont préféré véhiculer des contre-vérités», s’indigne notre interlocuteur.
Et de conclure : «Ces opposants n’ont pas encore de leader car chacun cherche à privilégier ses propres intérêts au détriment de l’intérêt général». Le conseiller estime que «le vrai débat doit davantage porter sur les questions de développement de la commune que sur des considérations politiciennes et crypto personnelles».
Lii
