Deuxième Forum sur le suivi de l’environnement et de la sécurité en Afrique (MESA) : Pour faciliter l’accès de l’Afrique aux données de l’observation de la terre

Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Abdoulaye Baldé, a procédé à l’ouverture du deuxième Forum sur le suivi de l’environnement et de la sécurité en Afrique (MESA) sous le thème « l’observation de la Terre au développement et à la mise en œuvre des politiques ».

Le projet MESA favorise l’intégration régionale, facilite l’accès de l’Afrique aux données de l’observation de la terre, développe et diffuse des produits et services, encourage les échanges entre les experts africains, européens et les institutions, et améliore également la capacité des institutions africaines, les décideurs et les experts.

M. Abdoulaye Baldé, ministre de l’environnement et du développement durable du gouvernement de la République du Sénégal, a déclaré: « Des initiatives telles que le programme MESA ont renforcé les capacités de nombreuses institutions sénégalaises, y compris le Centre de surveillance écologique (CSE), facilitant le développement d’une expertise spécialisée dans l’exploitation et l’utilisation de l’information spatiale pour: la prise de décision dans le domaine de la surveillance et de la gestion environnementales des ressources naturelles; la compréhension et atténuation des effets de la variabilité climatique sur les écosystèmes et les populations; la fourniture d’informations pertinentes et localisées aux décideurs, aux scientifiques, au secteur privé et aux populations ».

D’après le ministre de l’environnement, le programme pour le suivi de l’environnement et de la sécurité en Afrique (MESA) avait pour objectif principal « le renforcement des capacités des utilisateurs des données d’observation de la terre sur le continent africain en mettant l’accent sur les applications climatiques et environnementales ».

Il a tenu à préciser que le programme MESA a aidé à installer des stations de réception d’images satellites dans de nombreux pays ou à maintenir et mettre à niveau celles déployées dans le cadre du précédent programme de surveillance de l’environnement pour le développement durable en Afrique ( AMESD).

Et M. Abdoulaye Baldé de préciser : « Comme le montreront les différentes sessions qui se dérouleront au cours de la semaine, force est de reconnaître que le programme MESA a contribué à l’amélioration de la disponibilité et de la qualité de l’information environnementale en matière de gestion des ressources naturelles, de prise de décision et surtout de planification au niveau des institutions dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de la sécurité alimentaire et de la gestion des risques climatiques ».

Quant à Mme Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’économie et de l’Agriculture Rurale, elle a mis l’accent sur l’importance de l’accès et de l’utilisation des données d’observation de la terre pour les produits d’information d’aide à la décision, à la planification, la gestion durable des ressources naturelles et environnementales, et le développement socio économique. Elle ajoute que « Afin d’atteindre un avenir prospère, de paix et une Afrique intégrée en 2063, nous aurons besoin d’efforts concertés et de détermination ».

D’après le document remis à la presse, le Projet de surveillance de l’environnement et la sécurité en Afrique (MESA) est un projet financé par l’Union européenne qui se base sur l’observation de la Terre (OT) et utilise des technologies satellitaires pour générer des produits et services d’information essentiels pour le développement socio-économique des populations africaines, ainsi que la gestion durable de l’environnement.

« Le projet MESA favorise l’intégration régionale, facilite l’accès de l’Afrique aux données de l’observation de la terre, développe et diffuse des produits et services, encourage les échanges entre les experts africains, européens et les institutions, et améliore également la capacité des institutions africaines, les décideurs et les experts.

Le projet offre actuellement des produits et des services opérationnels aux utilisateurs africains dans des domaines tels que la production agricole, le suivi et l’évaluation des sécheresses, les inondations et les feux de forêt, les services climatiques pour la réduction des risques de catastrophes, l’atténuation de la dégradation des sols, la gestion des ressources côtières et marines, la gestion des ressources en eau, la conservation des milieux naturels, la gestion des pâturages et la gestion forestière », explique-t-on dans le document remis à la presse.

Saër DIAL

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