Le règne du bordel. C’est ce à quoi nous assistons dans ce pays. Car, les dérives aussi rocambolesques, les unes que les autres, ne cessent de se multiplier, sans que l’on arrive toujours à mesurer avec rigueur et clairvoyance, l’ampleur d’une telle situation qui ne date, malheureusement pas d’aujourd’hui.
Ce beau pays, dont on aime, avec raison, chanter le charme, aussi bien sur le plan démocratique que social, est en passe de devenir un véritable capharnaüm.
Le pouvoir public s’affaiblit de plus en plus. C’est pour cette raison qu’il n’a pu jusque ici, malgré des efforts certains, à recadrer le pays face à l’indiscipline et à la corruption galopantes.
Aussi étale-t-il au grand jour des manquements graves qui n’en finissent plus d’écorner l’image du pays à travers le monde, comme c’est le cas, récemment avec une organisation chaotique du baccalauréat et des élections législatives du 30 juillet dernier. Ainsi, nous assistons à un enlisement tous azimuts. Aucun secteur n’est épargné. De l’éducation en passant par la justice, tout est malade. La vérité est que, le pouvoir public est lui aussi trempé jusqu’au cou.
Les résultats qui en découlent de cette situation, ne pouvaient que nous offrir d’affreux spectacles, tels que : le drame de Demba Diop, la recrudescence des accidents de la circulation, la montée de la violence verbale qui frise la xénophobie etc.
Alors qu’on s’attendait à « une gouvernance sobre et vertueuse », nous voilà en face d’un régime qui se cherche encore, après presque six (06) ans d’exercice du pouvoir.
Quel dommage !
Jean Nzalé